É.-U. 2015. Thriller de Michael Mann avec Chris Hemsworth, Viola Davis, Leehom Wang. En liberté conditionnelle, un pirate informatique est engagé par les services secrets américains et chinois pour neutraliser un réseau de cybercriminels. Intrigue touffue, inspirée d'incidents authentiques. Mise en scène nerveuse et grande virtuosité sur le plan visuel. Rythme inégal. Bonne direction d'acteurs. (sortie en salle: 16 janvier 2015)
En liberté conditionnelle, un pirate informatique est engagé par les services secrets américains et chinois pour neutraliser un réseau de cybercriminels. Intrigue touffue, inspirée d'incidents authentiques. Mise en scène nerveuse et grande virtuosité sur le plan visuel. Rythme inégal. Bonne direction d'acteurs. (sortie en salle: 16 janvier 2015)
Après cinq ans d'absence, Michael Mann (HEAT, COLLATERAL, PUBLIC ENEMIES) revient en force avec ce thriller en phase avec l'actualité récente (cf. la cyberattaque de la Corée du Nord contre la compagnie Sony). Inspiré d'incidents authentiques, le scénario rend bien compte des relations tendues entre les États-Unis et la Chine, en plus de s'attarder sur de très précises considérations technologiques, au risque d'alourdir le rythme du film. En revanche, on reconnaît tout du long le style nerveux et le prodigieux sens de l'image du réalisateur de THE INSIDER. La distribution éclectique est dominée par le très physique Chris Hemworth (THOR, THE AVENGERS), mais c'est Viola Davis, en représentante du FBI, qui livre la composition la plus nuancée.
Texte : André Lavoie
André Lavoie - Le Devoir
[Le] flair visuel [de Mann] continue d’impressionner, tout comme ce sentiment diffus de paranoïa qu’il injecte d’une scène à l’autre, grâce notamment à une caméra nerveuse placée aux endroits (...) inusités, et à proximité d’acteurs capables de se soumettre à sa vision rarement manichéenne.
Katherine Monk - The Gazette
Despite Mann’s rich visual style that puts us knee-deep in the action with frequent closeups, exotic locales and excellent use of natural light to make things feel analog, the movie bogs down every time it opens its mouth to talk about code, (...) IP addresses and backdoor prompts.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Le scénario part dans tous les sens et se met à accumuler les clichés les plus basiques. Du coup, quand les 133 minutes du film sont enfin écoulées, on pousse un gigantesque soupir de soulagement.