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Caprice

Fr. 2015. Comédie sentimentale de Emmanuel Mouret avec Emmanuel Mouret, Anaïs Demoustier, Virginie Efira. La relation naissante d'un instituteur avec une comédienne célèbre est compromise par une actrice débutante qui cherche à le séduire. Regard amusant sur la lâcheté masculine. Dialogues toniques. Mise en scène fluide et douce. Dernier tiers manquant d'épaisseur. Interprétation un peu désaccordée. (sortie en salle: 12 juin 2015)

Général
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Caprice (Caprice)

Général Général

Fr. 2015. Comédie sentimentale de Emmanuel Mouret avec Emmanuel Mouret, Anaïs Demoustier, Virginie Efira.

La relation naissante d'un instituteur avec une comédienne célèbre est compromise par une actrice débutante qui cherche à le séduire. Regard amusant sur la lâcheté masculine. Dialogues toniques. Mise en scène fluide et douce. Dernier tiers manquant d'épaisseur. Interprétation un peu désaccordée. (sortie en salle: 12 juin 2015)

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K-Films Amérique
Instituteur dans une école primaire, Clément est séparé de sa femme, avec laquelle il partage la garde de leur petit garçon. Le coeur du célibataire se remet à battre quand Alicia, une comédienne qu'il a déjà pu admirer au théâtre, débarque dans son école à la recherche d'un professeur particulier pour son jeune neveu. Thomas, directeur de l'établissement et meilleur ami de Clément, recommande chaudement ce dernier et rapidement, l'amour naît entre l'enseignant et la célèbre artiste. Leur relation naissante est cependant compromise par Caprice, une actrice débutante qui s'est mise en tête de séduire Clément. Or, de son côté, Alicia n'est pas insensible au charme de Thomas...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après l'échec du mélodrame UNE AUTRE VIE, Emmanuel Mouret retrouve avec bonheur son genre de prédilection: la comédie sentimentale fantaisiste. Arpentant un univers élégant, bourgeois et lettré, il affirme encore une fois sa filiation avec le cinéma tonique et cérébral d'Éric Rohmer, tout en lorgnant également du côté de Woody Allen, par son exploration amusée des failles, lâchetés et vulnérabilités masculines. Moins précieuse qu'à l'habitude, sa mise en scène fluide et douce forge une atmosphère exquise et légère. Or, malgré des dialogues toniques et drôles, le dernier tiers manque d'épaisseur et de solidité, tant au niveau du récit que du rythme. Fidèle à son habitude, Mouret joue lui-même le rôle principal, le rendant aussi amusant qu'attachant, tandis que Virginie Éfira, dont la ressemblance avec une héroïne hitchcockienne est cultivée, fait preuve d'une douceur inédite. En revanche, Anaïs Demoustier semble plus rigide et moins à l'aise dans le rôle de l'insolente ingénue.

Texte : Helen Faradji

Revue de presse

Hésitations amoureuses

Difficile (...) d’adhérer pleinement à cette proposition bancale. Bancale parce que le jeu d’Emmanuel Mouret passe difficilement. (...). Les scènes un peu plus dramatiques (...) sont mal ficelées et arrivent comme un cheveu sur la soupe, sans réelle cohérence avec l’ensemble du propos.

Caprice Emmanuel Mouret

Bourré de charme

Mouret a (...) imaginé les situations les plus improbables, lesquelles lui donnent notamment l'occasion de pratiquer un humour à la fois tendre et burlesque. [Il] accouche aussi d'une mise en scène élégante, toujours un peu décalée par rapport à la réalité.

Caprice Emmanuel Mouret

Saccades romantiques

La savoureuse théâtralité de ce ménage à trois fait écho aux grandes heures du marivaudage à la française par sa facilité apparente à s’appuyer sur le naturel et la sincérité du jeu de ses interprètes.

Caprice Emmanuel Mouret

À trois, caprice du choix

Si les protagonistes se font parfois du mal, c’est avec une telle ingénuité, un tel regret, qu’il est difficile de leur en tenir rigueur. Cette impression se trouve renforcée par la musique originale du pianiste Giovanni Mirabassi, tout en légèreté jazzy. C’est aérien, c’est doux.

Caprice Emmanuel Mouret

Telle éprise qui croyait prendre

Le charme suranné de cette peinture des sentiments opère sans doute auprès des inconditionnels du genre, pourtant quelque chose ici s’est grippée. (...) Refaire indéfiniment le même film, pourquoi pas, si ces variations ne confinaient finalement à une forme d’autoparodie forcée, chichiteuse et mécanique.

Caprice Emmanuel Mouret

Entre la blonde et la rousse, Emmanuel Mouret s’égare

(...) tout cela finit par être un brin horripilant. On se demande ce qui a fini par clocher dans cette mécanique au départ bien huilée. Le scénario? Compliqué, tortueux. Le casting? Sans doute également.
Caprice Emmanuel Mouret

Exquises Destinées sentimentales

Face à Anaïs Demoustier, (...) Virginie Éfira crée la surprise, par la profondeur d’un jeu invitant à pénétrer par effraction, mais en douceur, dans une âme écorchée. Reste à caser, entre ces exquises créatures, l’auteur lui-même, fidèle à ce personnage de grand nigaud (...) qu’il peaufine depuis (...) vingt ans.

Caprice Emmanuel Mouret

Du Woody Allen parisien

Les moments burlesques font mouche. (...) Emmanuel Mouret sait imaginer des situations incongrues et réjouissantes, toujours provoquées par sa gêne en ­société, son incapacité à dire non et... son irrésistible pouvoir de séduction.

Caprice Emmanuel Mouret

Marivaudage plus mature mais toujours aussi fantaisiste

(...) Emmanuel Mouret affine son cinéma avec ce nouveau marivaudage plus mature mais toujours aussi fantaisiste, pétillant et décalé. Son sens de la mise en scène, à la fois élégante et théâtrale, s’est aiguisé, sans omettre la dimension poétique et un brin désuète qui caractérise son univers.

Caprice Emmanuel Mouret

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