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Buddha's Little Finger

Can. 2015. Drame de Tony Pemberton avec Toby Kebbell, Karine Vanasse, Stipe Erceg. La quête identitaire d'un poète menant trois existences parallèles qui lui permettent de vivre diverses époques marquantes de la Russie contemporaine. Adaptation audacieuse mais un peu confondante du roman de Victor Pelevin. Thèmes riches et complexes. Tableaux contrastés et suggestifs. Costumes et effets spéciaux peu crédibles. T. Kebbell convaincant. (sortie en salle: 5 août 2016)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Buddha's Little Finger (Buddha's Little Finger)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2015. Drame de Tony Pemberton avec Toby Kebbell, Karine Vanasse, Stipe Erceg.

La quête identitaire d'un poète menant trois existences parallèles qui lui permettent de vivre diverses époques marquantes de la Russie contemporaine. Adaptation audacieuse mais un peu confondante du roman de Victor Pelevin. Thèmes riches et complexes. Tableaux contrastés et suggestifs. Costumes et effets spéciaux peu crédibles. T. Kebbell convaincant. (sortie en salle: 5 août 2016)

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Chaque fois qu'il ferme les yeux, le poète Pyotr Voyd voyage d'une existence à l'autre. Dans la première, campée durant les événements entourant le coup d'État manqué contre Gorbatchev, il se joint à un groupe de gangsters portés sur la consommation de stupéfiants. Dans la seconde, qui a lieu peu après la Révolution d'Octobre, il se fait passer pour un commissaire soviétique et intègre l'armée du célèbre commandant Vasily Chapayev. Dans la troisième, il partage une cellule avec d'autres camarades souffrant de troubles identitaires, et subit des interrogatoires au sujet du petit doigt de Bouddha. Au cours de ses étranges pérégrinations à travers la Russie au XXe siècle, Pyotr est l'objet de diverses révélations qui l'aident à retrouver sa véritable identité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À la fois pour faire durer le casse-tête identitaire jusqu'à la fin et pour refléter la complexité des questions posées dans le roman de Victor Pelevin, cette adaptation libre joue à fond la carte du surréalisme, avec un succès mitigé toutefois. Devant organiser un matériau d'une richesse inouïe, Tony Pemberton (l'inédit BEYOND THE OCEAN) et ses coscénaristes font déambuler le protagoniste dans des tableaux contrastés et suggestifs; mais les auteurs prennent un peu trop leur temps avant de livrer au spectateur les clés d'interprétation. Longtemps confondu, ce dernier risque de ne pas comprendre la critique politique sous-jacente, et les nombreuses références à la culture russe, tant classique que populaire. Par ailleurs, le réalisateur ne semble pas avoir disposé des moyens nécessaires pour porter sa vision à l'écran. Ainsi, les costumes sont peu crédibles et les effets spéciaux s'avèrent rudimentaires, de sorte que certaines séquences se voulant déjantées ou psychédéliques paraissent plutôt datées. En revanche, Toby Kebbell est convaincant tout du long en poète tour à tour volontaire et hébété.

Texte : Jonathan Guilbault

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