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Boomerang

Fr. 2015. Drame psychologique de François Favrat avec Laurent Lafitte, Mélanie Laurent, Audrey Dana. Malgré les manoeuvres d'obstruction de sa famille, un travailleur de la construction enquête sur les circonstances entourant la noyade de sa mère, survenue trente ans plus tôt. Adaptation bancale du roman de Tatiana De Rosnay. Intrigue développée avec trop de nonchalance. Dialogues inégaux. Quelques moments d'émotion. Flashbacks mal exécutés. Jeu plein de finesse de L. Lafitte. (sortie en salle: 23 octobre 2015)

Général
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Boomerang (Boomerang)

Général Général

Fr. 2015. Drame psychologique de François Favrat avec Laurent Lafitte, Mélanie Laurent, Audrey Dana.

Malgré les manoeuvres d'obstruction de sa famille, un travailleur de la construction enquête sur les circonstances entourant la noyade de sa mère, survenue trente ans plus tôt. Adaptation bancale du roman de Tatiana De Rosnay. Intrigue développée avec trop de nonchalance. Dialogues inégaux. Quelques moments d'émotion. Flashbacks mal exécutés. Jeu plein de finesse de L. Lafitte. (sortie en salle: 23 octobre 2015)

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Récemment largué par sa femme, Antoine, travailleur de la construction, a trouvé refuge chez sa soeur Agathe, elle aussi peu heureuse dans sa vie sentimentale. En promenade à Noirmoutier, berceau de leur enfance, frère et soeur croisent d'anciens domestiques de leurs grands-parents, qui font remonter à la surface le douloureux souvenir de la noyade de leur mère, survenue trente ans plus tôt. Ayant toujours souffert de n'avoir pu briser le tabou entourant ce décès, Antoine est maintenant déterminé à en savoir plus, soupçonnant qu'on lui a dissimulé la vérité. Bénéficiant du soutien d'une thanatopractrice ayant également perdu un parent tôt dans sa vie, l'ouvrier se lance dans une enquête personnelle, compliquée par le mutisme de son père, l'évitement d'Agathe et les manoeuvres d'obstruction de sa grand-mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans le sillage des grands drames familiaux de Claude Sautet, cette adaptation du roman de Tatiana De Rosnay dépeint avec justesse les symptômes et conséquences d'une communication déficiente au sein d'un clan. Hélas, les développements de l'intrigue sont égrénés avec beaucoup trop de nonchalance. Et par leur exécution bâclée, les flashbacks n'aident pas à donner du rythme au film, ni à susciter l'émotion. Pourtant, quelques scènes poignantes émergent ici et là, mais c'est essentiellement le fait des thèmes traités (la réconciliation, le souvenir de la mère perdue) et du jeu plein de finesse de Laurent Lafitte. En effet, malgré des dialogues parfois ingrats, cet acteur en pleine ascension (TRISTESSE CLUB, ELLE L'ADORE, PAPA OU MAMAN), qui fut déjà dirigé par François Favrat dans LE RÔLE DE SA VIE, montre l'étendue de son talent dans la peau d'un homme sincère, mais habile à s'aveugler en raison de ses blessures, et qui peut donc se montrer odieux à l'occasion. Le reste de la distribution s'en tire bien, compte tenu que bien des personnages secondaires sont à peine esquissés.

Texte : Jonathan Guilbault

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