É.-U. 2015. Comédie de Jonathan Goldstein, John Francis Daley avec Ed Helms, Christina Applegate, Skyler Gisondo. Suivant l'exemple de son père il y a trente ans, un pilote d'avion de Chicago part en voiture avec sa femme et ses deux fils à destination d'un parc d'attractions en Californie. Décalque pas toujours inspiré du film "National Lampoon's Vacation". Humour outrancier très inégal. Réalisation compétente. Rythme soutenu. Interprètes enthousiastes. (sortie en salle: 31 juillet 2015)
Suivant l'exemple de son père il y a trente ans, un pilote d'avion de Chicago part en voiture avec sa femme et ses deux fils à destination d'un parc d'attractions en Californie. Décalque pas toujours inspiré du film "National Lampoon's Vacation". Humour outrancier très inégal. Réalisation compétente. Rythme soutenu. Interprètes enthousiastes. (sortie en salle: 31 juillet 2015)
Rappelons d'abord que la famille Griswold avait été immortalisée, dans les années 1980, par la série des NATIONAL LAMPOON'S VACATION. Trois décennies plus tard, John Francis Daily et Jonathan Goldstein (coscénaristes de HORRIBLE BOSSES) la font revivre à travers cette comédie qui fait croître de façon significative le niveau d'irrévérence et d'incorrection politique observé autrefois. Avec des résultats très inégaux. Ainsi, plusieurs gags provoquent le fou rire par leur outrance et leur dérision, alors que d'autres s'éternisent ou sombrent dans un mauvais goût gênant. Novices à la réalisation, Daily et Goldstein s'en tirent plutôt bien, avec quelques amusantes trouvailles visuelles et un bon sens du rythme. Ed Helms (THE HANGOVER) est égal à lui-même face à une étonnante Christina Applegate (ANCHORMAN), pleine d'aplomb dans l'abjection. Et en frères à la dynamique atypique, Skyler Gisondo et Steele Stebbins font merveille. On ne peut en dire autant de Chevy Chase et Beverly D'Angelo (couple vedette des films originaux), gaspillés dans une courte séquence dénuée de mordant ou d'inspiration.
Texte : Louis-Paul Rioux
Stephen Farber - The Hollywood Reporter
The filmmakers here - (...) Jonathan Goldstein and John Francis Daley - making their directorial debuts, substitute coarseness for genuine cleverness. (...) In fact, the filmmakers’ unsubtle style is responsible for killing many of the jokes.
André Lavoie - Le Devoir
Rien pour figurer au panthéon de la comédie subtile et raffinée, mais tous les ingrédients sont réunis pour contenter à la fois les disciples de la première heure, et tous les autres qui voudront prendre cette grosse clé des champs.
Scott Foundas - Variety
Midway through VACATION, the intrepid Griswold clan unwittingly takes a dip in a lake filled with human excrement, which is roughly how most viewers will feel after enduring 90-odd minutes of this miserably unfunny, mean-spirited and just plain wrong reboot of the (...) National Lampoon comedy series.
Sonia Sarfati - La Presse
D'une vulgarité totalement assumée, osant même la nudité frontale, VACATION s'ouvre et se ferme sur des photos de vacances volontairement choquantes et absolument délirantes. C'est bête, mais pas méchant. C'est bien rythmé et bien mené par les deux réalisateurs.