G.-B. 2015. Aventures de Jalmari Helander avec Onni Tommila, Samuel L. Jackson, Ray Stevenson. En Laponie, un apprenti chasseur vole à la rescousse du président des États-Unis lorsque l'avion qui transportait ce dernier s'écrase à proximité de son campement. Recyclage peu inspiré des clichés du genre. Une certaine propension pour le second degré. Personnages schématiques. Réalisation soignée. S. Jackson efficace. O. Tommila touchant. (sortie en salle: 10 juillet 2015)
En Laponie, un apprenti chasseur vole à la rescousse du président des États-Unis lorsque l'avion qui transportait ce dernier s'écrase à proximité de son campement. Recyclage peu inspiré des clichés du genre. Une certaine propension pour le second degré. Personnages schématiques. Réalisation soignée. S. Jackson efficace. O. Tommila touchant. (sortie en salle: 10 juillet 2015)
Avec son jeu du chat et de la souris opposant des (très) méchants à des (très) gentils, ses cascades improbables et son récit initiatique au dénouement attendu, cette série B empile les clichés, sans réel effort de recyclage. La réalisation, néanmoins soignée, multiplie les plans à vol d'oiseau sur les Alpes bavaroises, en lieu et place des hauts sommets de la Laponie, où l'action est campée. Au-delà de certains ralentis franchement grotesques, Jalmari Helander (PÈRE NOËL ORIGINES) sauve son film du ridicule par une ironie discrète et une propension au second degré, qui se fait sentir par intermittence. Par ailleurs, en choisissant de privilégier l'aventure de l'enfant au salut du président, le réalisateur confère à son récit une couleur humaniste inattendue. Toutefois, l'interprétation des rôles secondaires manque globalement de nuance et de crédibilité, que ce soit celle des chasseurs solitaires et impassibles ou celle des officiers du Pentagone. Samuel L. Jackson se défend bien, malgré d'incontournables répliques ampoulées, et il est fort probable que l'attachant Onni Tommila saura toucher le jeune public visé.
Texte : Noor Daldoul
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
(...) Jalmari Helander prend le parti-pris de la démesure (...) et, dans le processus, nous rappelle le plaisir des films d’action sans prétention, avec des dialogues hilarants et juste ce qu’il faut de bons sentiments pour s’intéresser aux personnages.
Sylvie St-Jacques - La Presse
Entre sadisme, récit d'anticipation et science-fiction, BIG GAME exploite l'invraisemblable et le spectaculaire pour mener à terme une aventure décousue. (...) un scénario mince, une direction d'acteurs inintéressante et un dénouement sans queue ni tête minent l'ensemble.
Élie Castiel - Séquences
Face à ce produit fantaisiste qui a le courage de ne pas se prendre trop au sérieux, on constatera l’interprétation à la fois candide, enthousiaste et subtilement musclée du jeune Onni Tommila, probablement peu secoué devant la présence d’un Samuel L. Jackson qui parodie son personnage jusqu’à le rendre émouvant.