Can. 2015. Documentaire de Geneviève Dulude-De Celles . Dans le cadre d'un projet photographique à l'école secondaire Fernand-Lefebvre de Sorel-Tracy, 1162 élèves du secondaire V livrent leurs réflexions sur la vie. Suite de portraits frontaux ponctuée de scènes croquées sur le vif. Vision positive de l'adolescence. Réalisation modeste mais efficace. Témoignages lucides et candides. (sortie en salle: 22 janvier 2016)
Dans le cadre d'un projet photographique à l'école secondaire Fernand-Lefebvre de Sorel-Tracy, 1162 élèves du secondaire V livrent leurs réflexions sur la vie. Suite de portraits frontaux ponctuée de scènes croquées sur le vif. Vision positive de l'adolescence. Réalisation modeste mais efficace. Témoignages lucides et candides. (sortie en salle: 22 janvier 2016)
Ce premier long métrage de Geneviève Dulude-Decelles (remarquée avec son court métrage "La coupe") se décline en une suite de portraits frontaux ponctuée de scènes croquées sur le vif. La cinéaste soreloise n'y fait pas l'inventaire des enjeux habituellement reliés à l'adolescence, tels la découverte de la sexualité, la toxicomanie, le décrochage scolaire ou l'intimidation. Elle met plutôt l'accent sur les valeurs positives telles que l'estime de soi, la solidarité, l'amitié et le sens de la famille. Joignant la parole au geste, Dulude-Decelles se penche sur le projet de murale photographique auquel les élèves participent avec enthousiasme. Puis, curieusement, elle s'en désintéresse, au profit des longs préparatifs du bal des finissants, lesquels se révèlent bien moins éclairants que l'entreprise initiale. Modeste mais efficace, la réalisation met au premier plan les témoignages lucides et candides des sympathiques participants. (Texte rédigé en novembre 2015, dans le cadre des Rencontres internationales du documentaire de Montréal)
Texte : Manon Dumais