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Angelica

É.-U. 2015. Thriller de Mitchell Lichtenstein avec Jena Malone, Ed Stoppard, Janet McTeer. À Londres en 1880, une mourante raconte à sa fille les circonstances entourant la disparition mystérieuse de son mari médecin, survenue deux décennies plus tôt. Intrigue érotico-victorienne captivante et bien charpentée. Mise en scène un peu mécanique. Pedigree technique impressionnant. Composition inégale de J. Malone.

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Angelica (Angelica)

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É.-U. 2015. Thriller de Mitchell Lichtenstein avec Jena Malone, Ed Stoppard, Janet McTeer.

À Londres en 1880, une mourante raconte à sa fille les circonstances entourant la disparition mystérieuse de son mari médecin, survenue deux décennies plus tôt. Intrigue érotico-victorienne captivante et bien charpentée. Mise en scène un peu mécanique. Pedigree technique impressionnant. Composition inégale de J. Malone.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Mitchell Lichtenstein
D'après le roman de Arthur Phillips
Photographie :
Musique :
Londres, 1880. Convaincue que sa fin approche, Constance Barton appelle à son chevet sa fille Angelica. Prenant à témoin sa gouvernante et sa meilleure amie, la mourante entreprend de lui raconter les circonstances entourant la mystérieuse disparition de son mari, le docteur Joseph Barton, survenue près de deux décennies plus tôt. Angelica apprend ainsi que sa naissance difficile a obligé ses parents, par crainte d'une nouvelle grossesse, à s'abstenir de toute relation sexuelle. L'impact de cette privation sur le couple ne tarda pas à se faire sentir. Ainsi, à mesure qu'Angelica grandissait, l'écart entre Constance et Joseph se creusa. Si bien que ce dernier, qui cachait à sa femme la vraie nature de ses recherches scientifiques, la crut hystérique quand elle lui annonça qu'une présence spectrale revenait à chaque nuit flotter au dessus du lit de leur fille. En désespoir de cause, Constance fit alors appel à une médium.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Une affaire de fantômes victoriens et d'érotisme contenu, mise en images par le directeur-photo de Mike Leigh et en musique par le compositeur attitré de feu Krzysztof Kieslowski: ANGELICA sort du lot dès son générique d'ouverture. Dommage que la suite ne soit pas toujours à la hauteur. Vrai, le scénario bien charpenté déroule une intrigue à la frontière de la folie et de la raison, qui captive tout du long et entretient précieusement son mystère psycho-sexuel. Mais le film est affaire d'équilibre (entre l'objectif et le subjectif), et il manque à Jena Malone (HUNGER GAMES) - la funambule devant marcher sur un fil -, certaines nuances de jeu. Pareillement, la mise en scène un peu mécanique, mais aux moyens techniques enviables, ne parvient pas toujours à rebondir sur les ressorts mis sur son chemin. En revanche, les effets spéciaux sont très efficaces, et les compositions soutenues de Janet McTeer et Ed Stoppard donnent du relief à l'ensemble. (Texte rédigé en février 2015, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Martin Bilodeau

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