Auteure du scénario en plus d’assurer la réalisation, Anne Giafferi met en scène tous les clichés hautement improbables. (...) Pendant 91 minutes, on se prend à regretter un classique du genre TROIS HOMMES ET UN COUFFIN de Coline Serreau.

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"C’était vraiment un rôle de composition pour moi. D’abord, j’ai dû apprendre à jouer un homme qui n’est pas du tout ­habile avec les bébés. Parce que moi, dans la vie, si tu me mets un bébé dans les bras, je sais quoi faire avec."

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Les personnages sont à l’avenant, avec Ange, l’archétype de l’homme-enfant insouciant et narcissique (...) et Gabrielle, le cliché de la femme sérieuse tendance névrosée. (...) Du côté de la mise en scène, on cherche un quelconque souci plastique ou graphique. C’est fonctionnel, sans plus.

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"C'est un scénario qui pose de jolies questions sur la paternité, le refus de la paternité, le couple aussi, l'engagement, la capacité à s'ouvrir, à se laisser aimer et à aimer. Le film aborde une question psychologique: est-ce que mon personnage (...) laissera son fils reproduire le schéma qui lui a été imposé?"

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À la fois comique et sentimental, parsemé de dialogues justes et sensibles qui évitent les clichés, ce film est un petit joyau. Le tout servi joliment par la belle alchimie du tandem Patrick Bruel et Isabelle Carré, plus vrai que nature.

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