É.-U. 2014. Comédie dramatique de Richard Loncraine avec Morgan Freeman, Diane Keaton, Cynthia Nixon. Sur le point de vendre l'appartement de Brooklyn qu'ils habitent depuis 40 ans, un vieux peintre et sa femme s'interrogent sur la pertinence de leur décision. Récit anecdotique, multipliant les sous-intrigues inutiles. Thématiques porteuses abordées superficiellement. Psychologie des personnages peu élaborée. Réalisation de métier mais sans envergure. Interprétation satisfaisante.
Sur le point de vendre l'appartement de Brooklyn qu'ils habitent depuis 40 ans, un vieux peintre et sa femme s'interrogent sur la pertinence de leur décision. Récit anecdotique, multipliant les sous-intrigues inutiles. Thématiques porteuses abordées superficiellement. Psychologie des personnages peu élaborée. Réalisation de métier mais sans envergure. Interprétation satisfaisante.
New-York, Diane Keaton, les interrogations d'intellectuels aisés... L'ombre de Woody Allen plane sur 5 FLIGHTS UP, visible jusque dans la mise en scène, mais son ombre seulement et aucunement son esprit brillant. En effet, adapté d'un roman de Jill Ciment, le dernier film de Richard Loncraine, aussi sympathique soit-il, s'avère superficiel. De fait, le récit anecdotique aborde plusieurs thèmes porteurs (dont la vieillesse et le racisme), mais n'en développe aucun, préférant multiplier les sous-intrigues inutiles. Ainsi les inquiétudes du couple envers leur chien malade prennent une place démesurée, alors que la mixité raciale de leur ménage est expédiée en une courte scène. Bien que solide, la réalisation de Loncraine (WIMBLEDON) manque d'envergure et ne réussit pas à traduire l'attachement du couple à son quartier. Diane Keaton (MANHATTAN) et Morgan Freeman (INVICTUS) défendent avec métier des personnages à la psychologie sommaire.
Texte : Olivier Lefébure