É.-U. 2014. Drame policier de Rob Thomas avec Kristen Bell, Jason Dohring, Krysten Ritter. Afin de sauver un ex-petit ami impliqué dans une affaire de meurtre, une aspirante-avocate revient dans sa ville natale, où elle reprend ses activités de détective privée. Adaptation verbomotrice et peu captivante d'une série-culte créée en 2004. Intrigue pas toujours rigoureuse. Réalisation télévisuelle. K. Bell pleine de verve et d'aplomb. (sortie en salle: 14 mars 2014)
Afin de sauver un ex-petit ami impliqué dans une affaire de meurtre, une aspirante-avocate revient dans sa ville natale, où elle reprend ses activités de détective privée. Adaptation verbomotrice et peu captivante d'une série-culte créée en 2004. Intrigue pas toujours rigoureuse. Réalisation télévisuelle. K. Bell pleine de verve et d'aplomb. (sortie en salle: 14 mars 2014)
C'est grâce au système de financement collaboratif "Kickstarter" - près de six millions de dollars amassés par plus de quatre-vingt onze mille fans - qu'a pu voir le jour cette adaptation cinématographique de la série-culte créée en 2004 par Rob Thomas. De fait, ce sont surtout les mordus de la défunte émission qui apprécieront ce film, goûtant mieux que les autres spectateurs les diverses allusions aux intrigues passées et les apparitions-surprises de personnages secondaires somme toute accessoires. Sans cette connivence, il est en effet difficile de demeurer captivé par ce thriller policier verbomoteur, dont les répliques censément mordantes ne font pas toujours mouche, et dont certains éléments dramatiques semblent artificiellement plaqués pour les fins d'une éventuelle suite. Platement télévisuelle, avec un abus de champs-contrechamps, la réalisation de Thomas se révèle en outre plutôt molle lors des scènes de suspense. À tout le moins, Kristen Bell (FORGETTING SARA MARSHALL) reprend avec verve et aplomb le personnage d'enquêteuse futée qui avait lancé sa carrière il y a dix ans.
Texte : Louis-Paul Rioux
Justin Chang - Variety
The one element that fully retains its freshness is the tough-and-tender rapport between Veronica and Keith, thanks in no small part to Colantoni’s wonderful performance as a rumpled voice of reason who regards his daughter’s shenanigans with a mixture of exasperation, concern and unmistakable pride.
Liz Braun - Le Journal de Montréal
Vif et intelligent (et souvent très drôle), VERONICA MARS possède une excellente distribution. (...) Les amateurs enragés (appelés Marshmallows) vont adorer ce film. (...) Les non-initiés peuvent être assurés que [c']est divertissant du début à la fin.
Chris Knight - The Gazette
The movie contains many a knowing wink to the series, including a busker version of the theme song We Used to Be Friends. (...) But the plot, as skinny as a latte and just as filling, won't win any new converts to the defunct series.
Sonia Sarfati - La Presse
(...) VERONICA MARS (...) a, avant tout, été fait pour les fans. C'est un juste retour des choses: l'argent qui a servi à le financer vient de leurs poches. (...) Assez pour réaliser ce qui apparaît comme un long et solide épisode, avec quelques scènes d'action, une intrigue émaillée de rebondissements, des dialogues punchés et des répliques assassines.