L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation d'un roman à l'eau de rose de Nicholas Sparks (THE NOTEBOOK, THE LUCKY ONE) se révèle particulièrement pénible, en raison d'un scénario télégraphié peuplé de personnages unidimensionnels et d'une réalisation à haute teneur en guimauve, signée sans grande conviction par Michael Hoffman (ONE FINE DAY). Jonglant avec les thèmes du destin, des hasards et des coïncidences, le récit illustre à l'aide d'images d'un bucolique artificiel l'idylle interrompue entre deux adolescents issus de classes sociales différentes. Raconté du point de vue des personnages parvenus à l'âge adulte, le film entretient si lourdement le mystère autour de la rupture, répète si inutilement certains éléments que plus on avance dans le temps, plus le tout se devine aisément. Pis encore, une fois les faits dévoilés, ceux-ci sont soulignés au crayon à l'aide de scènes et de dialogues redondants pour la compréhension du spectateur. Seuls le charme et l'interprétation honnête de Michelle Monaghan et de James Marsden sont dignes de mention.

Texte : Manon Dumais