É.-U. 2014. Comédie fantaisiste de Shawn Levy avec Ben Stiller, Skyler Gisondo, Dan Stevens. Pour réparer une plaque magique, qui permet aux personnages de son musée new-yorkais de s'animer à la nuit tombée, un gardien part à la recherche d'un pharaon exposé à Londres. Décevant troisième épisode d'une série à succès. Récit fabriqué. Inspiration comique pauvre. Réalisation vivante et colorée. B. Stiller énergique. Robin Williams touchant dans son dernier rôle. (sortie en salle: 19 décembre 2014)
Pour réparer une plaque magique, qui permet aux personnages de son musée new-yorkais de s'animer à la nuit tombée, un gardien part à la recherche d'un pharaon exposé à Londres. Décevant troisième épisode d'une série à succès. Récit fabriqué. Inspiration comique pauvre. Réalisation vivante et colorée. B. Stiller énergique. Robin Williams touchant dans son dernier rôle. (sortie en salle: 19 décembre 2014)
Autant les deux premiers films de cette populaire série étaient amusants, imaginatifs, irrévérencieux et subtilement éducatifs, autant cet ultime épisode est fabriqué, paresseux et pauvre au plan comique. Prenant la relève de Thomas Lennon et Robert Ben Garant, qui ont su imprimer une cohérence à la série, les scénaristes David Guion et Michael Handelman (DINNER FOR SCHMUCKS) se sont contentés d'en reprendre les éléments les plus familiers, accouchant d'un récit peu palpitant aux sous-intrigues accessoires (les mésaventures du cowboy et du Romain miniatures) ou lourdes (les discussions entre le gardien et son fils qui veut délaisser l'école pour devenir DJ). Une seule scène fait preuve d'inventivité: la course-poursuite à l'intérieur de la gravure "Relativity" de M.C. Escher (même si cette oeuvre n'est pas exposée au British Museum). Toujours aux commandes, Shawn Levy offre une réalisation vivante et colorée, à défaut d'être très inspirée. Aux côtés de l'énergique Ben Stiller (qui incarne également l'alter ego préhistorique de son personnage), Robin Williams est attachant et émouvant dans ce qui sera son dernier rôle au grand écran.
Texte : Louis-Paul Rioux