Can. 2014. Drame de Sébastien Landry avec Maxime Dumontier, Sophie Desmarais, Louise Richer. Après avoir vendu à la mafia des informations sur le ministre de la Sécurité publique, un informaticien de Montréal trouve refuge chez sa tante à Havre-St-Pierre. Portrait crédible de la génération Y. Clichés et éléments plaqués. Intrigue politique prometteuse mais inaboutie. Réalisation compétente. Interprétation honnête. (sortie en salle: 24 octobre 2014)
Après avoir vendu à la mafia des informations sur le ministre de la Sécurité publique, un informaticien de Montréal trouve refuge chez sa tante à Havre-St-Pierre. Portrait crédible de la génération Y. Clichés et éléments plaqués. Intrigue politique prometteuse mais inaboutie. Réalisation compétente. Interprétation honnête. (sortie en salle: 24 octobre 2014)
À travers ce récit à saveur politique doublé d'une réflexion sur la culpabilité et la rédemption, Sébastien Landry et son coscénariste, le romancier Alexandre Soublière, tracent un portrait plutôt crédible de la génération Y. Malheureusement, les auteurs n'ont pu s'empêcher de ponctuer ce tableau d'éléments plaqués servant peu ou prou à nourrir l'intrigue, et de quelques clichés sur la dichotomie métropole/région. Par ailleurs, à mesure que le récit avance, l'intrigue politique s'estompe au profit d'une romance peu originale. Rompu à la réalisation de clips, Landry fait la part belle à la musique, notamment celle du groupe Will Driving West. Ces extraits apportent une vitalité bienvenue à un film qui manque de souffle par moments. Néanmoins compétente, la mise en scène tire profit des paysages de la Côte Nord et d'une interprétation honnête des jeunes interprètes, l'impénétrable Maxime Dumontier et l'enjouée Sophie Desmarais en tête.
Texte : Manon Dumais
Manon Dumais - Le Devoir
De facture modeste, l’ensemble tire profit de la beauté des décors naturels de la Côte-Nord. Toutefois, lors des scènes d’intérieur, on se croirait davantage dans un téléroman peu ambitieux. (...) malgré les éléments plaqués (...) et quelques clichés, (...) le tout présente un portrait plutôt intéressant des Y.
Martin Morin - Le Journal de Montréal
Nappé d'une efficace enveloppe musicale, (...) UN PARALLÈLE PLUS TARD se veut (...) un film sur la rédemption et la recherche de soi. (...) Parfois inégal dans la construction des scènes (...) et dans la qualité d'interprétation de ses acteurs secondaires, [le film] s'avère être un long-métrage très prenant.
Luc Chaput - Séquences
(...) ce long métrage manque de fini peut-être dû à un financement insuffisant. (...) Le scénario (...) explique (...) mal le contexte montréalais et les liens entre Léandre et la mafia. (...) Les interprètes ont (...) de la difficulté à nous faire partager les motivations de ces individus.
André Duchesne - La Presse
Avec bien peu de moyens, mais beaucoup d'intelligence, Sébastien Landry (...) appuie sur des boutons pour exposer certaines réalités.(...) Bon, il y a (...) des imperfections, comme les dialogues qui ne passeront pas à l'histoire, les répétitions ou encore certaines scènes secondaires plaquées dans l'histoire sans y apporter beaucoup d'étoffe.