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Un Cordonnier bien chaussé (The Cobbler)

É.-U. 2014. Comédie fantaisiste de Tom McCarthy avec Adam Sandler, Cliff "Method Man" Smith, Steve Buscemi. Après avoir découvert qu'il n'a qu'à chausser les souliers de ses clients pour prendre leur apparence physique, un cordonnier tente d'utiliser ce don pour aider ceux qui l'entourent. Conte social fantaisiste s'étiolant en cours de route. Ruptures de ton. Réalisation fade. Talent des interprètes gaspillé.

13 ans +
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Un Cordonnier bien chaussé (The Cobbler)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2014. Comédie fantaisiste de Tom McCarthy avec Adam Sandler, Cliff "Method Man" Smith, Steve Buscemi.

Après avoir découvert qu'il n'a qu'à chausser les souliers de ses clients pour prendre leur apparence physique, un cordonnier tente d'utiliser ce don pour aider ceux qui l'entourent. Conte social fantaisiste s'étiolant en cours de route. Ruptures de ton. Réalisation fade. Talent des interprètes gaspillé.

Année :
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Max Simkin est le dernier d'une longue lignée de cordonniers occupant la même boutique du Lower East Side de New York. Un jour, le garçon timide et solitaire trouve par hasard dans son sous-sol une vieille machine à ressemeler dotée de pouvoirs étranges, lui permettant d'emprunter temporairement l'apparence de ses clients simplement en chaussant leurs souliers. Max entreprend alors d'utiliser ce don pour se rapprocher d'une jeune femme militant pour la préservation de leur quartier, menacé par le pic des démolisseurs, ainsi que par les machinations d'un gangster sadique et d'un entrepreneur véreux. Mais le cordonnier découvrira qu'il ne suffit pas de mettre les chaussures d'un autre pour changer la marche du monde.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Abandonnant temporairement les comédies puériles et vulgaires qui ont fait sa réputation (JACK AND JILL, GROWN UPS), Adam Sandler semble aspirer à un humour un peu plus mature avec ce conte social fantaisiste de Thomas McCarthy (STATION AGENT, THE VISITOR). Hélas, après une mise en place prometteuse, le film change rapidement de ton, cherchant son style et son rythme, passant de la fable aigre-douce à la comédie bon enfant, puis à la farce classique aux revirements on ne peut plus prévisibles. En route, la réalisation s'affadit à vue d'oeil et les interprètes de talent se perdent dans des rôles indignes d'eux. La fin, particulièrement embarrassante, ouvre même la porte à une suite dont la possibilité n'enchantera que les masochistes. Reste l'impression d'un film indigne de son potentiel, de son réalisateur et de ses comédiens, trahi par son désir de s'insérer dans le moule de la comédie hollywoodienne traditionnelle.

Texte : Georges Privet

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