Fr. 2014. Comédie dramatique de Vincent Mariette avec Laurent Lafitte, Vincent Macaigne, Ludivine Sagnier. Alors qu'ils doivent organiser les funérailles de leur père, un homme d'affaires puceau et un champion de tennis déchu font la connaissance de leur soeur illégitime. Tragi-comédie peu probante sur le mensonge et la famille. Rebondissements fabriqués. Réalisation de qualité. Interprétation harmonieuse d"acteurs aux styles de jeu contrastés. (sortie en salle: 31 juillet 2015)
Alors qu'ils doivent organiser les funérailles de leur père, un homme d'affaires puceau et un champion de tennis déchu font la connaissance de leur soeur illégitime. Tragi-comédie peu probante sur le mensonge et la famille. Rebondissements fabriqués. Réalisation de qualité. Interprétation harmonieuse d"acteurs aux styles de jeu contrastés. (sortie en salle: 31 juillet 2015)
Plus proche de la mélancolie que de la tristesse, cette modeste tragi-comédie sur le mensonge et la famille (recomposée, décomposée) sème une douce indifférence. Les personnages, trop schématiques, donnent l'impression d'appartenir à des films différents, même si, paradoxalement, les styles de jeu très contrastés de Vincent Macaigne (LA BATAILLE DE SOLFERINO), Laurent Lafitte (ELLE L'ADORE) et Ludivine Sagnier (CRIME D'AMOUR, PIEDS NUS SUR LES LIMACES) s'harmonisent à l'image. Aussi, l'intrigue semble uniquement propulsée par des rebondissements de sketchs, liés entre eux par la motivation de l'auteur, qui signe ici son premier long métrage après plusieurs courts remarqués, de marquer du temps au compteur. À son crédit, on retient la configuration détournée du triangle amoureux, très astucieuse. À son discrédit, l'abandon d'une idée prometteuse (l'inceste frère-soeur) au profit d'un développement plus consensuel. Le savoir-faire à l'image est perceptible, mais l'ensemble manque de souffle.
Texte : Martin Bilodeau
Jérémie Couston - Télérama
Pas très éloigné de Wes Anderson, [le] road movie [de Vincent Mariette] avance au rythme de la Porsche rouge de Léon et des souvenirs d'enfance ou des secrets de famille qui surgissent du passé.
Bruno Icher - Libération
Le film propose un exercice funambule entre comédie noire louchant vers l’absurde et l’injection régulière d’un sous-texte déprimant d’où suinte la perte de toutes les illusions. (...) Vincent Macaigne (...) incarne un paumé convaincant.
Arnaud Schwartz - La Croix
(...) Mariette signe un premier long métrage prometteur, d’une singulière tonalité, oscillant entre le mystère, (...) l’atmosphère pesante de la maison paternelle (...) et comédie aux accents amers, mélancoliques ou (...) fantaisistes.
Sandrine Marques - Le Monde
Brassant le buddy movie (...), la comédie romantique et le film d'horreur, [l']audacieux premier long-métrage [de Vincent Mariette] séduit. La démarche est pleine d'originalité, et les acteurs au diapason.
Hubert Lizé - Le Parisien
(...) on se laisse gagner par la justesse de ton des acteurs dont l'irrésistible Vincent Macaigne, la mélancolie joyeuse de l'atmosphère et l'efficacité d'un scénario minimal qui, mine de rien, vous embarque pour de bon. Bienvenue au club.