É.-U. 2014. Science-fiction de Wally Pfister avec Johnny Depp, Rebecca Hall, Paul Bettany. Avant de mourir, un spécialiste de l'intelligence artificielle parvient à transférer sa conscience dans un super-ordinateur, avec l'aide de sa collègue et épouse. Récit ambitieux aux questionnements philosophiques et éthiques fascinants. Message ambigu et plutôt naïf. Réalisation inventive, parfois tonitruante. R. Hall investie. (sortie en salle: 18 avril 2014)
Avant de mourir, un spécialiste de l'intelligence artificielle parvient à transférer sa conscience dans un super-ordinateur, avec l'aide de sa collègue et épouse. Récit ambitieux aux questionnements philosophiques et éthiques fascinants. Message ambigu et plutôt naïf. Réalisation inventive, parfois tonitruante. R. Hall investie. (sortie en salle: 18 avril 2014)
Directeur photo attitré de Christopher Nolan depuis MEMENTO, Wally Pfister fait d'ambitieux débuts à la réalisation avec ce drame intrigant sur les périls de la technologie et l'ivresse du pouvoir. Sur ce dernier point, le message se révèle ambigu et plutôt naïf. À l'inverse, les questionnements philosophiques et éthiques au coeur du film demeurent assez fascinants. Au plan du traitement, Pfister a fait le pari de marier l'intime et le spectaculaire, avec un résultat mitigé. Ainsi, malgré son caractère un peu convenu, le volet sentimental s'avère assez touchant. On ne peut en dire autant des scènes de combat et d'action, tonitruantes et filmées sans grande finesse. C'est dommage, car à d'autres moments, le réalisateur fait preuve d'inventivité et de sens poétique. Héritant du personnage le plus complexe, Rebecca Hall (THE PRESTIGE, VICKY CHRISTINA BARCELONA) se donne à fond, face à un Johnny Depp tout en retenue.
Texte : Louis-Paul Rioux
Scott Foundas - Variety
Depp fails to convey any real sense of the passion (...) that supposedly drive Will Caster to do what he does. (...) Hall (...) seems to have been directed to deliver her entire performance in an unwavering state of glassy-eyed anxiety.
Marc-André Lussier - La Presse
La première partie de ce drame (...) sans âme est (...) bien maîtrisée. (...) Tout se dérègle (...) dans la deuxième partie. Empruntant alors une forme très morale, le scénario (...) se transforme en une lutte classique entre le bien et le mal.
Katherine Monk - The Gazette
A mega-budget movie that wears its visual-effects bling with classy understatement, TRANSCENDENCE bears all the grandeur and hallmarks of a blockbuster thanks to Johnny Depp's presence in the lead, slick sets that make us believe the future is now.