Jap. 2014. Film d'animation de Hiromasa Yonebayashi . En vacances à la mer chez des parents de sa famille adoptive, une orpheline asthmatique découvre une vieille demeure abandonnée, où vit une adolescente mystérieuse. Adaptation sensible d'un roman de Joan Robinson. Thème de l'enfance abordé avec maturité. Récit touchant mais frôlant parfois la mièvrerie. Graphisme des plus soignés. Réalisation plus habile qu'inspirée. (sortie en salle: 5 juin 2015)
En vacances à la mer chez des parents de sa famille adoptive, une orpheline asthmatique découvre une vieille demeure abandonnée, où vit une adolescente mystérieuse. Adaptation sensible d'un roman de Joan Robinson. Thème de l'enfance abordé avec maturité. Récit touchant mais frôlant parfois la mièvrerie. Graphisme des plus soignés. Réalisation plus habile qu'inspirée. (sortie en salle: 5 juin 2015)
Présenté comme la dernière production des célèbres Studios Ghibli (dont le cofondateur, le légendaire Hayao Miyazaki, a récemment annoncé sa retraite), ce film d'animation élégant, signé Hiromasa Yonebayashi (ARRIETTY - LE PETIT MONDE DES CHAPARDEURS) s'inscrit dans la lignée esthétique de MON VOISIN TOTORO, LE VENT SE LÈVE et PRINCESSE MONONOKÉ; même graphisme clair et lumineux, mêmes lignes pures et gracieuses. Du travail fort habile donc, à défaut d'être toujours très inspiré. Sur le plan narratif, toutefois, cette adaptation d'un roman de Joan Robinson, mélange de récit d'amitié, d'aventures fantastiques et de romance gothique, adhère plus aux poncifs nostalgiques anglo-saxons qu'à la singularité nipponne. Cela dit, le thème de l'enfance est abordé une fois de plus de façon sensible et mature, à travers plusieurs scènes touchantes, qui n'évitent cependant pas toujours la mièvrerie.
Texte : Georges Privet
Stéphane Dreyfus - La Croix
Si Marnie, personnage à la Candie – grands yeux bleus, chevelure blonde en cascade et larmes faciles – agace quelque peu, les personnages secondaires, immédiatement attachants sont dépeints avec un grand sens du portrait.
Peter Debruge - Variety
Bursting with color and detail, buoyed along and uplifted by pianist Takatsugu Muramatsu’s feather-light score, the film’s traditional animation style gives the already old-fashioned narrative an even more timeless feel.
Renaud Baronian - Le Parisien
SOUVENIRS DE MARNIE mêle personnages attachants, graphisme somptueux, scénario entre fantastique et réalisme. Il aborde aussi un thème rarement traité pour le jeune public : la psychanalyse.
Didier Péron - Libération
Le public visé est celui des enfants à partir de 6 ans, mais il y a fort à parier que même leurs parents auront du mal à répondre aux mille questions que pose une diégèse sophistiquée entrelaçant action et mémoire.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Ce mélodrame, plein de nostalgie, d'onirisme et de délicatesse, qui parle du sentiment d'abandon, de l'importance de connaître ses racines et de transmission, frappe droit au cœur.
Cécile Mury - Télérama
Cette amitié éperdue, comme une psychothérapie surnaturelle entre deux gamines malmenées par la vie, oscille entre une mélancolie très adulte et une naïveté juvénile, avec beaucoup d'étreintes froufroutantes et de serments pour toujours au coucher du soleil. C'est très joli, presque trop...
Luc Chaput - Séquences
La gracieuse animation de Yonebayashi enchâsse ce roman d’apprentissage naviguant harmonieusement entre les durs thèmes de l’abandon et de la maladie vers une réconciliation pressentie.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Au fur et à mesure du long métrage de 103 minutes, la réalité se mêle au rêve et au fantastique, pour rendre, avec beaucoup de poésie, cette histoire sur la découverte de soi et de ses origines.
André Duchesne - La Presse
On peut imaginer sans mal qu'au sortir de ce film, les petits se tourneront vers les grands afin de se faire confirmer quelques leçons de vie ressentie au passage: éloge de la différence, respect de l'autre, importance de dire ce qui ne va pas, etc.