Fr. 2014. Comédie de Audrey Dana avec Vanessa Paradis, Alice Belaïdi, Audrey Dana. À Paris, au cours d'un cycle hormonal de 28 jours, les tribulations et rencontres entrecroisées de onze femmes aux profils très différents. Film choral multipliant les clichés sur le vécu féminin. Quelques répliques crues bien amenées. Réalisation parfois colorée mais plutôt désordonnée. Jeu surchargé d'une distribution de prestige. (sortie en salle: 3 octobre 2014)
À Paris, au cours d'un cycle hormonal de 28 jours, les tribulations et rencontres entrecroisées de onze femmes aux profils très différents. Film choral multipliant les clichés sur le vécu féminin. Quelques répliques crues bien amenées. Réalisation parfois colorée mais plutôt désordonnée. Jeu surchargé d'une distribution de prestige. (sortie en salle: 3 octobre 2014)
Fruit d'entrevues avec des centaines de femmes, cette première réalisation de la comédienne Audrey Dana (ROMAN DE GARE, WELCOME), film choral à mi-chemin entre LE BAL DES ACTRICES et un COEUR DES HOMMES inversé, patauge malheureusement dans les clichés et les archétypes féminins. De plus, les liens entre certaines protagonistes demeurent flous (soeur? amie de longue date?), les histoires personnelles de quelques-unes sont insuffisamment développées et les dialogues, très crus dans leur manière de décrire la sexualité féminine, font rire à quelques occasions seulement. Bref, on est loin de BRIDESMAIDS. Bien qu'assez vivante et parfois colorée, la mise en scène est plutôt désordonnée et la direction d'acteurs manque de fermeté. De fait, plusieurs des vedettes triées sur le volet, y compris celles jouant à contre-emploi, cabotinent lourdement ou sombrent dans l'hystérie. Seule la jeune et moins connue Alice Belaïdi, dans le rôle-pivot de l'assistante docile qui cache un pénible secret de famille, joue avec une touchante sobriété.
Texte : Louis-Paul Rioux
Sandrine Marques - Le Monde
Poussive mais jamais jouissive, la mise en scène ne brille guère par son inventivité. Au même titre que l'écriture, laborieuse de bout en bout. Manque à cet étalage des prétendus comportements féminins une touche féminine. C'est le comble.
Guillemette Odicino - Télérama
Sur le papier, [c']était tentant. Mais le film choral au mauvais goût assumé est un exercice d'équilibriste. (...) Le premier long métrage de l'actrice Audrey Dana tourne vite au catalogue, avec quelques bons moments et de grosses baisses de régime. (...) Dommage.
Nathalie Simon - Le Figaro
Vu la distribution incroyable, onze superbes actrices dont Isabelle Adjani, Vanessa Paradis, Laetitia Casta et Sylvie Testud, on s'attendait à voir un grand film. Mal nous en a pris. Il n'y a pas grand-chose à voir SOUS LES JUPES DES FILLES, le premier film d'Audrey Dana.
Chloé Rolland - Les Fiches du Cinéma
C'est sans prétention, et c'est avec beaucoup de bonne humeur qu'[Audrey Dana] emporte le morceau final. L'esprit compte beaucoup dans ce genre de comédies, et il est ici de bonne composition. La structure tient également plutôt bien l'épreuve du film choral.
Audrey Dana - Le Parisien
"Il y a un peu de moi dans chacune des filles du film. J'ai vraiment l'impression d'être une femme moderne avec tout ce que cela comprend de bien et de pas bien. J'ai deux enfants (...) de deux pères différents, je vis seule, je travaille. J'aspire pourtant à une vie sereine. Mais ça ne marche pas du tout comme ça..."
Pierre Vavasseur - Le Parisien
SOUS LES JUPES DES FILLES, (...) long-métrage virevoltant et survolté, raconte, sur un cycle hormonal de vingt-huit jours, les aventures et les interrogations de onze femmes, toutes plus différentes les unes que les autres, mais fédérées dans la même quête: trouver un équilibre.
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
Pour son premier film en tant que réalisatrice, Audrey Dana surprend avec une comédie sur les filles et pour les filles, culottée et irrévérencieuse. (...) On y parle cru, cul et cash comme à une soirée entre copines. (...) Si l'on aurait aimé plus de profondeur, on se régale de voir des actrices emblématiques totalement à contre-emploi.