É.-U. 2014. Drame sentimental de R.J. Cutler avec Chloë Grace Moretz, Jamie Blackley, Mireille Enos. Dans le coma à la suite d'un accident, une jeune violoncelliste, dont l'esprit est conscient, doit décider si elle veut poursuivre sa vie avec son amoureux rocker ou se laisser mourir. Adaptation inégale du roman de Gayle Forman. Répliques tantôt piquantes, tantôt moralisatrices. Embûches dramatiques fabriquées. Réalisation sensible et expressive. C.G. Moretz investie et attachante. (sortie en salle: 22 août 2014)
Dans le coma à la suite d'un accident, une jeune violoncelliste, dont l'esprit est conscient, doit décider si elle veut poursuivre sa vie avec son amoureux rocker ou se laisser mourir. Adaptation inégale du roman de Gayle Forman. Répliques tantôt piquantes, tantôt moralisatrices. Embûches dramatiques fabriquées. Réalisation sensible et expressive. C.G. Moretz investie et attachante. (sortie en salle: 22 août 2014)
Les résultats sont mitigés pour cette adaptation du roman de Gayle Forman, qui assume par ailleurs totalement son statut de mélodrame tire-larmes à l'intention du public des jeunes adolescentes. Ainsi, au plan du scénario, l'efficace structure narrative et les belles trouvailles côtoient les embûches dramatiques fabriquées, les répliques pleines de punch alternent avec les dialogues moralisateurs, et la condition de spectre éthéré de l'héroïne, bien qu'émotionnellement prenante, connaît quelques ratés dans son traitement. Côté réalisation, R.J. Cutler (la série "Nashville", le documentaire THE SEPTEMBER ISSUE) offre un travail sensible, fort d'une caméra mobile et expressive, mais son utilisation mur à mur de la musique devient vite agaçante. En revanche, l'interprétation d'ensemble est excellente, dominée par l'attachante Chloë Grace Moretz (LET ME IN, KICK ASS).
Texte : Louis-Paul Rioux
Katherine Monk - The Gazette
IF I STAY, this R.J. Cutler-directed adaptation of Gayle Forman’s novel about a young woman hovering on the point of death, is unmitigated shlock. It bores a hole into your chest and won’t stop drilling for emotion until it strikes a gusher.
Caroline Rodgers - La Presse
On aura beau se dire que ce mélodrame fort en guimauve au scénario prévisible est d'un kitsch fini, rien n'y fait: la machine à déclencher les larmes est quand même efficace et on se laisse prendre au jeu.
François Lévesque - Le Devoir
Le seul élément qui sauve ce sirop de navet d’une débâcle complète est l’interprétation. (...) les seuls vrais moments touchants sont imputables au vétéran Stacy Keach. (...) En grand-père désemparé, (...) il parvient à mouiller les yeux les plus secs.