É.-U. 2014. Drame de Susanne Bier avec Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, Rhys Ifans. En 1929, en Caroline du Nord, les durs revers d'un couple de nouveaux mariés dirigeant une exploitation forestière. Adaptation libre d'un roman de Ron Rash. Progression dramatique laborieuse. Psychologie sommaire. Belle photographie. Bonne interprétation. (sortie en salle: 5 décembre 2014)
En 1929, en Caroline du Nord, les durs revers d'un couple de nouveaux mariés dirigeant une exploitation forestière. Adaptation libre d'un roman de Ron Rash. Progression dramatique laborieuse. Psychologie sommaire. Belle photographie. Bonne interprétation. (sortie en salle: 5 décembre 2014)
Sept ans après THINGS WE LOST IN THE FIRE, la Danoise Susanne Bier (AFTER THE WEDDING) signe un deuxième film américain moins satisfaisant, mais non dépourvu de panache. S'appuyant sur le scénario de Christopher Kyle (ALEXANDER), son adaptation libre du roman de Ron Rash souffre d'une progression dramatique laborieuse et de la psychologie sommaire des protagonistes. Lesquels, bien que défendus par des interprètes talentueux, ont perdu leur complexité d'origine. Ce qui a pour effet de rendre peu crédibles leurs changements de comportements et certains revirements de situation. Et alors que le thème de la corruption en pleine période de récession est brûlant d'actualité, il sert ici de faible prétexte à une sulfureuse mais convenue trame de film noir qui tourne en mélodrame au dénouement. La réalisation de métier et la mise en images inspirée de Morten Soborg, directeur photo attitré de Bier, relèvent cependant le niveau, conférant par moments à cette coproduction, tournée en République tchèque en 2012, les allures d'un luxueux western romantique.
Texte : Manon Dumais
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
(...) Bradley Cooper ressemble à une caricature. (...) Ses faiblesses sont d'autant plus visibles que Jennifer Lawrence est excellente, comme d'habitude. (...) Dès [qu'elle] sort de l'objectif (...) pour la fin particulièrement alambiquée, SERENA devient terriblement vide.
Élie Castiel - Séquences
Des lacunes, il y en a: trop de personnages peu développés, soudains changements de ton, goût vers l’excessif, passé suggéré plutôt que montré, questions sans réponse. (...) Susanne Bier nous avait habitués à mieux.
Katherine Monk - The Gazette
(...) Bier (...) was probably trying to make a movie similar in feel to THE PIANO, but it never comes together because there’s too much going on beneath the surface. The whole national park subplot is confusing and blurs the blacks and whites required to generate sympathy, and every character suffers a similarly grey fate.
Odile Tremblay - Le Devoir
Adaptant le roman de Ron Rash, [Suzanne Bier] propose un mélange de thriller, de romance érotique, de mélodrame, de récit d’aventure en sol pionnier. (...) Du moins, avec SERENA, a-t-elle le mérite de brosser un profil féminin atypique.
Mario Cloutier - La Presse
Le long métrage nage en eaux troubles dès le départ. Dès le premier regard que George porte à Serena, filmée au ralenti. Par la suite, on est constamment ballotté entre clichés cinématographiques, musique sirupeuse et situations grandiloquentes.
Par : Jean St-Amant, Montréal
Test
J'attribue à ce film la Cote