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Rosewater

É.-U. 2014. Drame de Jon Stewart avec Gael Garcia Bernal, Kim Bodnia, Dimitri Leonidas. Au lendemain des élections de 2009 en Iran, le journaliste Maziar Bahari est jeté en prison puis torturé par les autorités, qui le soupçonnent d'espionnage. Sujet fort, traité sans raffinement. Approche changeante. Touches d'humour malhabiles. Réalisation frileuse et répétitive. Interprétation adéquate. (sortie en salle: 14 novembre 2014)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Rosewater (Rosewater)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2014. Drame de Jon Stewart avec Gael Garcia Bernal, Kim Bodnia, Dimitri Leonidas.

Au lendemain des élections de 2009 en Iran, le journaliste Maziar Bahari est jeté en prison puis torturé par les autorités, qui le soupçonnent d'espionnage. Sujet fort, traité sans raffinement. Approche changeante. Touches d'humour malhabiles. Réalisation frileuse et répétitive. Interprétation adéquate. (sortie en salle: 14 novembre 2014)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Jon Stewart
D'après le livre de Maziar Bahari
D'après le livre de Aimee Molloy
Photographie :
Musique :
Montage :
En 2009, Maziar Bahari, journaliste canadien d'origine iranienne, part couvrir à Téhéran la campagne électorale pour le compte du magazine Newsweek. Dans la foulée de la réélection controversée du président Ahmadinejab, il est témoin des violents affrontements entre la population et la police antiémeute. Armé de sa caméra, Bahari filme des images choquantes de manifestations qu'il envoie à la BBC. le journaliste est aussitôt arrêté, jeté en prison, puis torturé par les autorités qui le soupçonnent d'espionnage. Grâce au travail de son épouse, qui mène une campagne internationale pour sa libération, Bahari est relâché au bout de cent dix-huit jours, après s'être engagé à travailler comme espion pour le gouvernement iranien.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'animateur et humoriste Jon Stewart ("The Daily Show") signe ici une première oeuvre peu convaincante, qui peine à trouver le ton juste et à se fixer sur un sujet de réflexion, entre révolte populaire, résilience humaine, absurdité du système totalitaire, importance de la famille et des réseaux sociaux, etc. La narration est émaillée de touches d'humour qui ratent systématiquement leur cible et ne réussissent qu'à indisposer le spectateur. La réalisation frileuse et répétitive est réticente à nous montrer la dure réalité de la prison et de la torture. L'interprétation est cependant adéquate.

Texte : Marie-Claire Dugas

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