É.-U. 2014. Science-fiction de José Padilha avec Joel Kinnaman, Gary Oldman, Michael Keaton. En 2028, un industriel ambitieux crée un super-policier mi-humain, mi-robot, à partir de la tête, du torse et d'un bras d'un enquêteur de Detroit qui a survécu à un attentat. Remake efficace du film de Paul Verhoeven. Polar futuriste enrichi d'aspects satiriques, philosophiques et sentimentaux. Dénouement convenu. Réalisation nerveuse, parfois inventive. Bonne interprétation. (sortie en salle: 12 février 2014)
En 2028, un industriel ambitieux crée un super-policier mi-humain, mi-robot, à partir de la tête, du torse et d'un bras d'un enquêteur de Detroit qui a survécu à un attentat. Remake efficace du film de Paul Verhoeven. Polar futuriste enrichi d'aspects satiriques, philosophiques et sentimentaux. Dénouement convenu. Réalisation nerveuse, parfois inventive. Bonne interprétation. (sortie en salle: 12 février 2014)
Le Brésilien José Padilha (ESCOUADE D'ÉLITE - L'ENNEMI AUX PORTES) imprime vigueur et nervosité à ce remake assez réussi du film-culte de Paul Verhoeven. Satirique mais de manière moins froidement cynique que son modèle, cette nouvelle mouture se révèle plus touchante, grâce à l'ajout des personnages de l'épouse et du fils, au risque de frôler le pathos par moments. Et puisque dans cette version, Alex Murphy a survécu à l'attentat, sa conscience et ses émotions demeurant intactes, le film s'enrichit d'une réflexion valable sur la nature humaine et le libre arbitre. D'autre part, les auteurs - dont les deux scénaristes du ROBOCOP de Verhoeven - tiennent compte des nouvelles réalités de la guerre et formulent une critique assez jouissive des médias ultra-conservateurs inféodés aux grandes corporations. Parfois inventive, grâce à de convaincants effets numériques, la réalisation tient en haleine, jusqu'à un dénouement satisfaisant mais un peu convenu. Sans faire oublier Peter Weller, le Suédois Joel Kinnamen ("The Killing") compose un solide RoboCop, et Michael Keaton a le bon goût de ne pas forcer la note dans le rôle du machiavélique chef d'entreprise.
Texte : Louis-Paul Rioux
Steve Tilley - Le Journal de Montréal
Le premier ROBOCOP est mémorable en raison de sa violence, de sa satire et du portrait d'un monde corrompu, qui pourrit de l'intérieur. Tout ce qu'on ne retrouve pas ici. Le ROBOCOP de Padilha a la note de passage, sans plus.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Un remake correct. Le scénario est bien pensé et il y a des touches satiriques, mais la violence est dilué dans des scènes de fusillades proche du jeu vidéo. Et la finale n'a rien de jouissif, contrairement à celle de l'original.
J'attribue à ce film la Cote