Des extraits de films entrecoupent la discussion. (...) Deux passions ici s'entrecroisent (...) pour affirmer [qu']il en va de l'avenir du vin comme du cinéma, l'heure est à la résistance si l'on ne veut pas sombrer dans un formatage et une homogénéisation généralisés.

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[Nossiter] ne repart pas en guerre contre l'industrie chimique. Il fait (...) un pas de côté pour rendre hommage à ses amis frondeurs. Caméra (toujours aussi vibrante...) au poing, il les suit dans les vignes (...) [et] les écoute déplorer l'aberration d'une Europe «protectionniste».

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Dans ce doc chaleureux, parfois drôle et pétillant bien que super-modeste, le cinéaste parle de vin et de vie. Il nous dit comment on peut encore sauver le monde. (...) Le cinéma et le vin sonnent l'alarme, mais l'espoir renaît. Fraternité, solidarité sont au rendez-vous.

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"En prenant la caméra, j'étais un passeur plus qu'un auteur: il n'y avait aucun filtre de scénario ou d'idée de mise en scène. Mais il faut trente ans de métier pour arriver à cette simplicité. Comme il faut toute une tradition pour faire un vin naturel."

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S'il était une figure de style, Jonathan Nossiter serait un zeugma. Cinéaste et sommelier, l'attelage n'est pas si fréquent. Dans RÉSISTANCE NATURELLE, il réunit ses deux passions en ponctuant d'extraits de films (...) sa promenade à travers divers domaines viticoles italiens.

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