Esp. 2014. Drame d'horreur de Jaume Balaguero avec Manuela Velasco, Paco Manzanedo, Hector Colomé. Sur un cargo transformé en laboratoire par des militaires, un mystérieux virus transforme l'équipage en zombies sanguinaires. Film de série. Chasse à l'homme en milieu clos très convenue et bourrée d'incohérences. Réalisation efficace. Effets spéciaux corrects. Interprétation souvent criarde.
Sur un cargo transformé en laboratoire par des militaires, un mystérieux virus transforme l'équipage en zombies sanguinaires. Film de série. Chasse à l'homme en milieu clos très convenue et bourrée d'incohérences. Réalisation efficace. Effets spéciaux corrects. Interprétation souvent criarde.
Quatrième - et supposément dernier - film d'une série à succès, [REC] APOCALYPSE reprend sans trop d'efforts la formule classique du huis clos maritime. Convenu, le récit décrit le combat acharné de quelques survivants face à une poignée de zombies, avec revirements spectaculaires et coup de théâtre final prévisible - qui ouvrirait la porte à un cinquième opus... Malheureusement, l'intrigue empile les incohérences grossières qui, même dans un contexte d'horreur, font décrocher le spectateur. À tout le moins, la réalisation est efficace, reposant sur des effets spéciaux de bonne tenue. En revanche, l'interprétation se révèle peu subtile et criarde dans le dernier tiers.
Texte : Olivier Lefébure
Christophe Lemonnier - Devil Dead
(...) le seul bon point de ce nouveau film, c’est sa facture soignée qui lui donne visuellement un cachet cinéma. De quoi donner au film un aspect pas désagréable à défaut d’être passionnant!
Simon Riaux - Écran Large
[Le] décor (...) pourrait se révéler intéressant, s'il n'était pas l'occasion de multiplier les invraisemblances de haut vol (...) et d'abandonner totalement ses personnages. L'héroïne du premier opus est réduite à peau de chagrin, transformée en vulgaire survivante énervée.
Jonathan Holland - The Hollywood Reporter
[REC]4 grips as the action lurches efficiently from one claustrophobic area of the vessel to another while bloodied, distorted faces pop up at porthole windows. It's punchy, but it does not scare and rarely surprises either as drama or concept.
Guillaume Tion - Libération
Angela Vidal [se] débat avec des singes, des militaires et des caméras dans une ambiance de solde où «tout doit disparaître»: l’originalité, la terreur, l’humour…
Nicolas Didier - Télérama
(...) Jaume Balagueró balance par-dessus bord le principe de la caméra subjective qui faisait le sel des volets précédents. Et nous sert une bien fade histoire de contamination à bord d'un cargo. Désolant.