Go to main content
4

Réalité

Fr. 2014. Comédie satirique de Quentin Dupieux avec Alain Chabat, Jonathan Lambert, Kyla Kenedy. À Hollywood, le tournage d'un film d'auteur s'entremêle avec le projet de drame d'horreur d'un cinéaste novice. Exercice surréaliste ludique, généreux en surprises insolites. Réalisation modeste mais efficace. Effets gore délicieusement fauchés. A. Chabat très amusant. (sortie en salle: 24 juillet 2015)

13 ans +
4

Réalité (Réalité)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2014. Comédie satirique de Quentin Dupieux avec Alain Chabat, Jonathan Lambert, Kyla Kenedy.

À Hollywood, le tournage d'un film d'auteur s'entremêle avec le projet de drame d'horreur d'un cinéaste novice. Exercice surréaliste ludique, généreux en surprises insolites. Réalisation modeste mais efficace. Effets gore délicieusement fauchés. A. Chabat très amusant. (sortie en salle: 24 juillet 2015)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Cameraman pour une émission culinaire dont l'animateur souffre d'une maladie de peau imaginaire, Jason soumet un projet au producteur hollywoodien Bob. Lequel est présentement aux prises avec un réalisateur excentrique qui tourne un film d'auteur mettant en scène Reality, une fillette qui a trouvé une cassette vidéo intacte dans l'estomac du sanglier tué par son père. Bob aime l'idée de Jason: un drame d'horreur dans lequel les appareils de télévision, après avoir sucé toute l'intelligence des spectateurs, envoient des ondes mortelles qui font éclater les têtes de ces derniers. Mais avant de signer un contrat avec le cinéaste en herbe, le producteur veut obtenir dans les quarante-huit heures un cri de terreur digne d'un Oscar, exprimant l'épouvante des victimes des téléviseurs maléfiques. Cette exigence devient obsédante pour Jason, qui s'aliène sa compagne psychanalyste, dont un des clients est le directeur de l'école de Reality...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après les situations absurdes du thriller horrifique RUBBER, le Français Quentin Dupieux saute cette fois à pieds joints dans le surréalisme, qu'il avait effleuré dans son précédent WRONG. De fait, le scénario de RÉALITÉ, calqué en bonne partie sur celui du CHARME DISCRET DE LA BOURGEOISIE du maître Bunuel, emboîte de manière ludique les rêves de l'un ou de l'autre des personnages, en plus de multiplier à plaisir les intersections saugrenues entre songe et état de veille. Déjà présente dans RUBBER, la dénonciation des effets abrutissants de la télé se fait ici moins insistante. La réalisation modeste, avec ses effets gore délicieusement fauchés, demeure néanmoins efficace, grâce à l'emploi d'une partition entêtante de Philip Glass lors des passages les plus insolites. Très amusant, Alain Chabat domine une distribution hétéroclite mais toujours dans le ton. (Texte rédigé en octobre 2014, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

Emboîtements

Une réflexion sur le réel et la fiction qui donne le tournis. Malgré une forme assez élégante, cela fonctionne un peu comme une émission de télé comique, avec des pics et des gouffres. L’esprit comique très décalé de Dupieux est dans la droite ligne de l’humour Canal Plus.

Réalité Quentin Dupieux

Déjanté

C'est l'histoire de la réalité qui rejoint la fiction qui dépasse la réalité qui dépasse la fiction qui rejoint la réalité. (...) Quentin Dupieux, qui signe cette galéjade en spirale, avait déjà raconté l'histoire d'un pneu serial killer. Rien de changé, il reste totalement déjanté.

Réalité Quentin Dupieux

Soyez patients, ce film rend fou

Ramifiant inlassablement son scénario, Quentin Dupieux se lance sur les traces de Luis Buñuel et de son CHARME DISCRET DE LA BOURGEOISIE en enchâssant réalités (multiples et substituables) (...) et rêves jusqu’au vertige, et pour plus d’un spectateur sans doute jusqu’à la migraine.
Réalité Quentin Dupieux

Quentin Dupieux's Absurdist REALITY is a Real Groaner

The bizarro plot threads, and dippy characters fail to connect in any rewarding way, resulting in a largely unfunny film that proves as repetitive and tedious as the 1971 Philip Glass snippet that provides its entire score.

Réalité Quentin Dupieux

Absurde et décousu

Depuis RUBBER, (...) Quentin Dupieux [manie] comme personne l’humour absurde. Il récidive avec ce conte original, qui opère une mise en abyme permanente entre réalité et fiction. Mais (...) à mi-parcours, le récit, décousu, finit par tourner à vide, cédant à la facilté et recyclant les mêmes idées.

Réalité Quentin Dupieux

Un Jour, on dira «dupieusien»...

Au départ autonomes, tous [les] récits plus ou moins absurdes finissent par se croiser, s'emboîter les uns dans les autres. Construction gigogne, rêve dans le rêve, film dans le film du film... La mise en abyme, assez vertigineuse, a de quoi nous laisser bouche bée.

Réalité Quentin Dupieux

Le Développement du râle

Amalgamé d’un enchâssement de rêves gigognes et inscrit dans des décors anonymes de Los Angeles juste à la périphérie sans qualité du mythe, [RÉALITÉ] de Dupieux ressemble peu ou prou à un remake de MULHOLLAND DRIVE tourné sur le mode d’une charade hallucinée.

Réalité Quentin Dupieux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3