Romain Blondeau - Les Inrockuptibles
[D'un] conflit moral classique, la cinéaste tire un film lui-même partagé, mêlant la chronique sociologique et le récit policier dans un souci de justesse qui échappe aux clichés (...) des films de banlieue mais s’avère aussi un peu sage. (...) Reste que ce parti pris économe permet à QUI VIVE de ménager assez d’espace à son couple d’acteurs, sur qui repose entièrement le film.
Franck Nouchi - Le Monde
Si la réussite de QUI VIVE doit beaucoup [à Reda Kateb], il ne faudrait pas, pour autant, passer sous silence (...) l’écriture et la mise en scène de Marianne Tardieu. Simplement, sans fioritures ni caricature, elle a su trouver le ton juste pour évoquer la vie en grande banlieue. À la fois social et noir, son film déborde d’humanité.
Marie Soyeux - La Croix
Le tempérament séducteur et angoissé du personnage principal (...) est justement campé par Reda Kateb. (...) Adèle Exarchopoulos (...) éclaire aussi de sa brève apparition un horizon qui peine à s’éclaircir. (...) Toutefois la mise en scène et le développement de l’intrigue présentent les faiblesses d’un premier long-métrage encore inabouti.
Julien Gester - Libération
Environné par de beaux seconds rôles, (...) Reda Kateb impose ici un registre de pesanteur subtile, de souveraine présence dans le retrait. Une manière à lui de ciseler chacune de ses scènes par les nuances aériennes d’une intensité comme lestée, de les porter toutes entières alors même qu’il paraît se laisser traverser par elles.
Cécile Mury - Télérama
La réalisatrice réussit (...) un beau portrait d'homme, avec ses contradictions, sa douceur, sa fatigue et son mal-être. Reda Kateb est à la mesure du rôle, à la fois introverti et charismatique, capable de distiller les émotions les plus ténues.