Can. 2014. Film d'essai de Denis Côté avec Guillaume Tremblay, Émilie Sigouin, Olivier Aubin. Dans une usine, des ouvriers échangent sur leurs conditions de travail, pendant qu'une jeune chômeuse erre parmi eux à la recherche d'un boulot. Méditation contemplative sur la relation entre l'homme et la machine. Trame sonore hypnotique. Photographie soignée. Jeu détaché des acteurs errant parmi les vrais travailleurs. (sortie en salle: 4 avril 2014)
Dans une usine, des ouvriers échangent sur leurs conditions de travail, pendant qu'une jeune chômeuse erre parmi eux à la recherche d'un boulot. Méditation contemplative sur la relation entre l'homme et la machine. Trame sonore hypnotique. Photographie soignée. Jeu détaché des acteurs errant parmi les vrais travailleurs. (sortie en salle: 4 avril 2014)
Porté par une trame sonore hypnotique formée par le bruit de la machinerie, ainsi que par la photographie soignée de Jessica Lee Gagné (SARAH PRÉFÈRE LA COURSE), cette méditation contemplative de Denis Côté (BESTIAIRE), ovni au carrefour de la fiction, du documentaire et de la poésie, profite du jeu détaché des acteurs errant parmi les vrais travailleurs.
Texte : Manon Dumais
Jean-François Hamel - Ciné-Bulles
La réflexion fondamentale [du film] (...) ne s'articule pas autour de la transmission la plus fidèle possible de ce qui est montré à voir, mais sur les considérations (...) esthétiques (...) qu'implique la rencontre entre le cinéma et le réel.
Manon Dumais - Voir
[C'est] avant tout un objet de beauté. Et cette beauté, Denis Côté la doit à l’impeccable photo de Jessica Lee Gagné (...) [qui] souligne à la fois la majesté écrasante de [la machine] et le génie de l’Homme.
Alexandre Fontaine-Rousseau - 24 Images
[C'est un] film dont les failles sont plus intéressantes (...) que les qualités. (...) qu'arriverait-il si, au lieu d'expérimenter en terrain connu, Denis Côté quittait sa zone de confort pour se mettre réellement en danger?
Stephen Dalton - The Hollywood Reporter
Shot in a series of heavily automated workspaces, JOY OF MAN'S DESIRING touches on questions of alienation and despair in the workplace, but offers no clear insights and reaches no firm conclusions.
Odile Tremblay - Le Devoir
Certainement le plus radical des films de Denis Côté. (...) Seuls ceux qui ont suivi la démarche de Côté s’y intéresseront sans doute, car dans cette veine, il atteint une sorte d’épure.
Éric Clément - La Presse
Si l'essai de Denis Côté contient matière à réflexion, il nous laisse un peu sur notre faim. Les images sont léchées et leur pesanteur évoque l'aliénation économique de la vie humaine, mais le film manque de profondeur.