All. 2014. Drame sentimental de Paul W.S. Anderson avec Kit Harington, Emily Browning, Kiefer Sutherland. En 79 après Jésus-Christ, la veille de l'éruption du Vésuve à Pompéi, un gladiateur celte s'éprend de la fille d'un riche entrepreneur, convoitée par un vil sénateur romain. Peplum ringard reposant sur une romance jamais crédible. Combats répétitifs et dénués de tout suspense. Quelques moments spectaculaires. Interprétation terne. (sortie en salle: 21 février 2014)
En 79 après Jésus-Christ, la veille de l'éruption du Vésuve à Pompéi, un gladiateur celte s'éprend de la fille d'un riche entrepreneur, convoitée par un vil sénateur romain. Peplum ringard reposant sur une romance jamais crédible. Combats répétitifs et dénués de tout suspense. Quelques moments spectaculaires. Interprétation terne. (sortie en salle: 21 février 2014)
Même les séquences montrant la destruction tragique de Pompéi, réalisées à grands renforts d'effets numériques à la fine pointe de la technologie, ne possèdent pas la force dramatique requise pour relever ce péplum ringard de Paul W.S. Anderson (RESIDENT EVIL, DEATH RACE). Il s'agit en fait d'une espèce de TITANIC de l'Antiquité, mais dans lequel la romance sur fond de lutte des classes, contrairement à celle du film de James Cameron, n'apparaît à aucun moment crédible et du coup, jamais touchante. La faute au peu charismatique Kit Harington ("Game of Thrones") et à l'éteinte Emily Browning (SUCKER PUNCH), qui n'ont à leur décharge que des dialogues risibles à se mettre sous la dent. Du reste, le scénario n'est qu'un prétexte à multiplier les scènes de combat revanchardes, qui s'avèrent vite laborieuses et lassantes par leur manque total de suspense. À tout le moins, Kiefer Sutherland semble s'amuser dans son rôle de politicien corrompu et cruel, dessiné à gros traits comme le reste.
Texte : Louis-Paul Rioux
Daniel Grivel - Ciné-Feuilles
Les scénaristes ont-ils mis dans leur shaker informatique des ingrédients grand public (combats, amour, cascades, pyrotechnies, (...) trahison et, ô surprise, un happy end qui en est un sans l'être)? Certes, on est loin de BEN-HUR (...) et de SPARTACUS, (...) mais avouons que, dans le genre Luna Park chez les Romains, POMPÉI se laisse voir sans ennui.
Jordan Mintzer - The Hollywood Reporter
Roman Polanski was originally slated to adapt novelist Robert Harris. (...) One can only imagine how the Polanski-Harris version would have fared up against this explosive but awfully generic offering from Anderson and writers (...), who borrow lavishly from GLADIATOR [and] SPARTACUS to concoct a storyline that’s merely an elaborate pretext for all the fire and brimstone.
Bruce Kirkland - Le Journal de Montréal
(...) POMPÉI est réalisé par Paul W.S. Anderson, un cinéaste connu pour sa série de films de la franchise RESIDENT EVIL. Bref, POMPÉI est à l'image de ses oeuvres précédentes, sans imagination, sans originalité et sans sens artistique.
François Lévesque - Le Devoir
Sous la houlette de Paul W. S. Anderson, (...) le spectacle se révèle plus désolant qu’épique, quoique l’on y rie beaucoup - sans que ce soit le but recherché. On dirait un long épisode de la série SPARTACUS, succédané du film GLADIATEUR et de la minisérie ROME qui assume son kitsch, à l’opposé de POMPÉI.
Peter Debruge - Variety
The Romans give you every reason to wish for their destruction in (...) Anderson's POMPEII, a campy, concept-driven disaster pic that mistakes the eruption of Vesuvius for the biblical account of Sodom and Gomorrah (...). Taking a page from TITANIC, the film invents a rich-girl / poor-boy romance, puts a powerful suitor in their way and then besets their star- crossed love story with CG lava showers.
Maude L'Archevêque - La Presse
Caricaturaux au possible, les méchants Romains (...) semblent sortis d'un vieux James Bond, le charme pince-sans-rire en moins. (...) La réalisation de Paul W.S. Anderson ne parvient pas à communiquer l'horreur. Dans l'arène, la violence des combats de gladiateurs est soulignée à grands coups de ralentis, mais le sang ne coule que très peu.
Manon Dumais - Voir
Du sang, de la sueur et du feu, il n’en manque (...) pas dans ce grandiloquent spectacle qui mise davantage sur les effets spéciaux (...) que [sur] l’émotion. De l’émotion, il n’y en a d’ailleurs guère entre les deux tourtereaux. (...) À cette romance lassante s’ajoute une soporifique intrigue de vengeance sur fond politique. On est bien loin du (...) GLADIATEUR de Ridley Scott (...) [ou] de la somptueuse télésérie ROME.