Fr. 2014. Comédie de Martin Bourboulon avec Marina Foïs, Laurent Lafitte, Alexandre Desrousseaux. En instance de divorce, un obstétricien et une ingénieure rivalisent d'ingéniosité pour ne pas obtenir la garde des enfants, quand l'un et l'autre se font offrir un poste à l'étranger. Farce outrancière dénonçant par l'absurde un fait de société. Répliques vaches et humour noir. Réalisation énergique. M. Foïs et L. Lafitte en grande forme. (sortie en salle: 12 juin 2015)
En instance de divorce, un obstétricien et une ingénieure rivalisent d'ingéniosité pour ne pas obtenir la garde des enfants, quand l'un et l'autre se font offrir un poste à l'étranger. Farce outrancière dénonçant par l'absurde un fait de société. Répliques vaches et humour noir. Réalisation énergique. M. Foïs et L. Lafitte en grande forme. (sortie en salle: 12 juin 2015)
Les auteurs du PRÉNOM, Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière, poursuivent dans la veine provocatrice avec cette farce outrancière assez jouissive, qui dénonce par l'absurde les manoeuvres déloyales et les dérives malheureuses observées dans certains dossiers de garde parentale. Carburant aux répliques vaches - livrées avec verve par les très en forme Marina Foïs (POLISSE) et Laurent Lafitte (ELLE L'ADORE) -, le récit verse également dans l'humour noir, voire le sadisme, avec une jubilation certaine. Issu de la télévision ("Les Guignols de l'info"), Martin Bourboulon confère une belle énergie à sa mise en scène, et ce, dès le plan-séquence déjanté qui ouvre le film. Un bémol toutefois: les trois enfants, victimes innocentes et insuffisamment détestables de ce jeu de massacre, sont incarnés trop mollement.
Texte : Louis-Paul Rioux
Élie Castiel - Séquences
Ils sont tous insupportables, autant les adultes que les enfants, prisonniers d’une mise en scène, certes alerte, vive, colorée (...), mais qui en se voulant sadique et spirituelle, ne fait que s’enfoncer dans des détails superflus, quelques vulgarités inutiles et une tendance vers les redites.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
(...) la guerre est (...) violente mais avec une volonté de faire rire en poussant au maximum les curseurs.
Marie Soyeux - La Croix
(...) la mise en scène de ces coups bas reste elle-même lisse, jusque dans ses outrances. En définitive, ces parents transgressifs ne font pas rire car ils n’égratignent rien. Ils semblent simplement suivre une mode.
Jacques Morice - Télérama
Le film est plaisant, mais pas aussi méchant qu'il le voudrait. Pour une raison simple : autant les parents sont truculents, autant leurs mômes sont tartes et ternes.
Didier Péron - Libération
(...) le mérite du film est de tenter un tant soit peu d’adopter ce mauvais esprit si plaisant dans les comédies américaines. (...) le rire repose moins sur des actions physiques que sur du ping-pong verbal. A ce compte-là, le casting de Marina Foïs et Laurent Lafitte apporte, dans les limites d’un cinéma calibré, une énergie grinçante.