É.-U. 2014. Drame d'espionnage de Roger Donaldson avec Pierce Brosnan, Olga Kurylenko, Will Patton. Un ex-agent de la CIA, qui a accepté une mission à Moscou impliquant un ambitieux politicien, est pourchassé par ses anciens collègues quand l'opération vire au bain de sang. Adaptation efficace d'un roman de Bill Granger. Intrigue truffée d'invraisemblances mais au rythme haletant. Réalisation de métier. P. Brosnan en grande forme. (sortie en salle: 27 août 2014)
Un ex-agent de la CIA, qui a accepté une mission à Moscou impliquant un ambitieux politicien, est pourchassé par ses anciens collègues quand l'opération vire au bain de sang. Adaptation efficace d'un roman de Bill Granger. Intrigue truffée d'invraisemblances mais au rythme haletant. Réalisation de métier. P. Brosnan en grande forme. (sortie en salle: 27 août 2014)
L'Australien Roger Donaldson a signé plusieurs thrillers (NO WAY OUT, 13 DAYS, THE RECRUIT) qui se distinguent davantage par leur efficacité que par leur originalité. Celui-ci ne fait pas exception, offrant une adaptation énergique d'un roman de Bill Granger, "There Are No Spies". La comparaison avec James Bond est inévitable. Et pour cause: Pierce Brosnan, ex-agent 007, endosse ici l'uniforme du héros agent secret à la gâchette facile, quasi invincible, et au langage plein d'ironie. L'intrigue aux ramifications internationales enchaîne les péripéties meurtrières, au mépris de toute vraisemblance. Mais grâce au rythme haletant de la réalisation de Donaldson, ces diverses couleuvres, propres au genre, deviennent plus faciles à avaler. Autre lien commun avec l'univers du célèbre 007: l'Ukrainienne Olga Kurylenko, ancienne Bond girl (QUANTUM OF SOLACE), se révèle ici très convaincante dans le rôle de l'énigmatique Alice.
Texte : André Lavoie
Luc Chaput - Séquences
La mise en scène plutôt efficace de Roger Donaldson (...) rejoue les poursuites urbaines à pied ou en voiture vues si souventes fois et ce sans beaucoup de variations intéressantes. [Bref,] (...) un autre film d’espionnage ordinaire bien loin des derniers James Bond.
Andrew Barker - Variety
Despite frequent use of slow-motion in the fight scenes, (...) the film lacks a single memorable action setpiece, with nearly every conflict settled through brief shootouts or the application of convenient blunt instruments to unsuspecting heads.
André Lavoie - Le Devoir
Cet amoncellement de cascades (...) ne se compare pas toujours de manière avantageuse aux dernières incartades de 007. (...) Il constitue toutefois un bon amalgame de performances athlétiques, (...) de secrets bien camouflés [et] de revirements inattendus.
John DeFore - The Hollywood Reporter
Though the film's cat-and-mouse scenes hardly compare to those in a BOURNE movie, they're enjoyable and only occasionally ridiculous. (...) the film offers [Brosnan] (...) opportunities to show just how nasty he can be, even as he's risking life (...) to save a stranger.
Éric Clément - La Presse
Avec tout juste ce qu'il faut de romance et de drame, de critique des «méchants» Russes, de crocs-en-jambe aux initiatives pas toujours propres des agences de renseignement américaines et d'idéalisme, on obtient un film très plaisant à voir et aux rebondissements astucieux.