Can. 2014. Film d'essai de Simon Beaulieu . Tandis qu'on entend la poésie engagée et amoureuse de Gaston Miron, défilent des images d'archives retraçant l'évolution culturelle, sociale et politique du Québec, de 1940 à 1980. Beau et prenant portrait artistique du chantre de l'identité québécoise. Vibrantes envolées poétiques. Montage impressionniste d'extraits de films savamment triturés. Musique envoûtante. (sortie en salle: 14 mars 2014)
Tandis qu'on entend la poésie engagée et amoureuse de Gaston Miron, défilent des images d'archives retraçant l'évolution culturelle, sociale et politique du Québec, de 1940 à 1980. Beau et prenant portrait artistique du chantre de l'identité québécoise. Vibrantes envolées poétiques. Montage impressionniste d'extraits de films savamment triturés. Musique envoûtante. (sortie en salle: 14 mars 2014)
Simon Beaulieu (GODIN) brosse un beau et prenant portrait artistique du chantre de l'identité québécoise, à travers un montage impressionniste d'extraits de films savamment triturées, duquel se dégage une histoire nationale fascinante mais ultimement maussade, nourrie des puissantes envolées poétiques de Miron et ponctuée par l'envoûtante musique de Simon Bélair.
Texte : Louis-Paul Rioux
Nicolas Gendron - Ciné-Bulles
La proposition de Beaulieu est à ce point radicale (...) que le visage de Miron n'apparaît qu'à la 17e minute. (...) Cette construction est tout sauf anodine: si Miron semble jouer un rôle de figurant dans cet essai qui porte son nom, c'est d'abord parce que c'est sa voix, au propre comme au figuré, qui s'impose et prend toute la place.
Simon Beaulieu - Ciné-Bulles
"Tout s'est joué au montage. L'idée était d'essayer de représenter la pensée de Miron, en même temps qu'on le découvrait. (...) C'est donc au fur et à mesure du montage que nous avons découvert notre langage. Ce film s'est construit sur des bases solides, tout en demeurant souple."
Gilles Marsolais - 24 Images
Constitué (...) de documents d'archives, de chutes et d'extraits de films (...) québécois, et sans aucun commentaire explicatif (...), ce film admirable atteint par moments à l'abstraction pure par la grâce combinée de la musique lancinante, des images parfois retravaillées jusqu'à la stylisation, et des poèmes martelés par Gaston Miron.
Jérôme Delgado - Séquences
Une grande part de la créativité du film repose sur le traitement réservé aux images. La tâche a été confiée à Karl Lemieux, un artiste connu pour son approche très matérielle du cinéma, très filmique. Les textures, les raturages et autres effets qu’il provoque sont en adéquation avec le propos porté par ce singulier portrait de Miron.
Philippe Couture - Voir
Ce n’est pas une biographie du poète Miron, mais plutôt un parcours de son œuvre poétique, lancée par sa propre voix au fil des vidéos d’archives qui l’ont immortalisée. Cette voix chaude (...) s’arriment à des images (...) qui, une fois tressées ensemble, racontent l’histoire [du] Québec (...) entre les années 40 et 80.
Odile Tremblay - Le Devoir
Là où certains peuvent voir un kaléidoscope d’images plus ou moins rapaillées, ceux qui pénètrent le film sans a priori apprécieront (...) le foisonnement d’images entremêlées du Québec d’avant et d’après la Révolution tranquille: substantifique moelle d’un inconscient collectif que le cinéaste veut illustrer à travers ce manifeste.
Daniel Lemay - La Presse
L'ambition était vaste, ici, de faire vivre dans un même film le portrait, le documentaire politique et le cinéma expérimental. (...) Comme portrait du poète, ce MIRON est assez réussi. On pourrait même parler d'un autoportrait où Miron, en voix hors champ, retrace son engagement dans la poésie.