Fr. 2014. Thriller de Luc Besson avec Scarlett Johansson, Morgan Freeman, Amr Waked. Une étudiante se découvre des pouvoirs surhumains après qu'un sachet de drogue synthétique, inséré dans son ventre par des trafiquants, eut éclaté en se répandant dans son organisme. Intrigue fantaisiste truffée de fausses considérations scientifiques. Mise en scène décorative. Effets tape-à-l'oeil. Jeu tour à tour intense et retenu de S. Johansson. (sortie en salle: 25 juillet 2014)
Une étudiante se découvre des pouvoirs surhumains après qu'un sachet de drogue synthétique, inséré dans son ventre par des trafiquants, eut éclaté en se répandant dans son organisme. Intrigue fantaisiste truffée de fausses considérations scientifiques. Mise en scène décorative. Effets tape-à-l'oeil. Jeu tour à tour intense et retenu de S. Johansson. (sortie en salle: 25 juillet 2014)
Luc Besson affectionne depuis longtemps les héroïnes fortes et impitoyables (NIKITA, LE CINQUIÈME ÉLÉMENT). Sa toute dernière création s'inscrit parfaitement dans cette lignée, ainsi que dans celle des mangas et autres bandes dessinées de superhéros. Résolument fantaisiste, bien que très ambitieuse, l'intrigue s'appuie sur de fausses considérations scientifiques, qui ne convaincront que les plus crédules. À cet égard, l'exposé savant, livré par un Morgan Freeman en pleine démonstration d'autorité, entretient l'illusion en apportant au récit une dimension quasi pédagogique. Le pur spectacle reprend toutefois vite ses droits, Besson alignant avec son énergie habituelle les effets tape-à-l'oeil, les poursuites effrénées et les échanges de tirs soutenus. Au centre de ce ballet acrobatique, Scarlett Johansson livre une performance tour à tour intense et retenue, défendant un personnage tout aussi étrange que celui de l'extraterrestre sensuelle qu'elle campait dans UNDER THE SKIN.
Texte : André Lavoie
Mathieu Macheret - Le Monde
Besson exécute son entame ex abrupto sur le terrain rebattu du polar énergique où il se montre assez à l'aise, voire badin. (...) Tout cela est fait sans finesse ni originalité, certes, mais avec un côté enlevé, non exempt de jubilation.
Antoine Duplan - Le Temps
D’une belle femme, les crétins disent que c’est une «bombe atomique». Luc Besson abonde dans leur sens. Comme tous ses scénarios, celui de LUCY tient sur un ticket de Subway: «Une femme devient superintelligente et mégadangereuse.»
Julien Gester - Libération
Par-delà la réussite ou le grotesque dont se pare chaque nouvelle scène d’épate spectaculaire de cette violente (...) embardée, domine le sentiment que Luc Besson filme (...) tout cela depuis un au-delà d’indifférence marketeuse.
Justin Chang - Variety
After her mesmerizingly out-there performances (...) in HER and (...) in UNDER THE SKIN, (...) Johansson takes a logical next step into the title role of LUCY, an agreeably goofy, high-concept speculative thriller.
Magali Gruet - Le Parisien
En dehors de quelques scènes aberrantes (...) et de fusillades qui traînent en longueur, n'apportant pas grand-chose au film, l'ensemble se tient et distrait juste comme il faut.
Aleksi K. Lepage - La Presse
Son cinéma peut agacer, mais quand Besson est en forme, il fabrique des films techniquement léchés, amusants, truffés d'astuces visuelles, de références au cinéma de genre, de répliques inattendues, et captivants.
André Lavoie - Le Devoir
Fidèle à ses formules et à ses tics, [Luc] Besson livre ici une variation routinière d’un de ses meilleurs films d’une époque maintenant lointaine. LUCY c’est un peu NIKITA, mais sa nouvelle héroïne est vraiment sur l’acide…