Fr. 2014. Comédie dramatique de Cécile Telerman avec Julie Depardieu, Emmanuelle Béart, Alice Isaaz. L'existence de deux soeurs aux antipodes bascule lorsque l'une persuade l'autre de rédiger à sa place le roman qu'elle prétend être en train d'écrire. Adaptation dispersée du roman de Katherine Pancol. Récit peinant à trouver le ton juste. Logique de conte de fées. Mise en scène pleine de clichés. Interprétation solide. (sortie en salle: 28 novembre 2014)
L'existence de deux soeurs aux antipodes bascule lorsque l'une persuade l'autre de rédiger à sa place le roman qu'elle prétend être en train d'écrire. Adaptation dispersée du roman de Katherine Pancol. Récit peinant à trouver le ton juste. Logique de conte de fées. Mise en scène pleine de clichés. Interprétation solide. (sortie en salle: 28 novembre 2014)
Cette adaptation du best-seller de Katherine Pancol se perd dans des sous-intrigues qui affaiblissent considérablement la portée du récit principal. Lequel oscille constamment entre comédie et drame, sans jamais trouver le juste ton. Le traitement conventionnel privilégié par Cécile Telerman (TOUT POUR PLAIRE, QUELQUE CHOSE À TE DIRE) regorge de clichés d'usage. Manichéen à souhait, le film joue à fond sur l'opposition entre les deux soeurs (belle/moche, oisive/travaillante, manipulatrice/sincère, etc.). Au final, dans une logique de conte de fées, les méchants sont punis pour leurs fautes et les bonnes personnes dûment récompensées. Malgré tout, les interprètes sont solides. Surtout Emmanuelle Béart, qui maîtrise à merveille tous les ressorts de son personnage détestable et désespéré.
Texte : Marie-Claire Dugas
Corinne Renou-Nativel - La Croix
Les personnages frisent la caricature (l’intello coincée, la grande bourgeoise futile), mais chaque acteur semble en prendre son parti avec plaisir et se montre habile à étoffer son rôle. (...) Ensemble, les acteurs parviennent à faire oublier une mise en scène pleine de clichés.
Nathalie Simon - Le Figaro
Mise en scène à la va comme je te pousse, personnages stéréotypés et aussi niais que dans le livre. Filmée à coups de serpe, pas réaliste pour deux sous, [la] comédie [de Telerman] est aussi légère qu'un bulldozer sur un chantier.
Guillemette Odicino - Télérama
Comment adapter le roman (...) de Katherine Pancol? Dégraissez le pavé, forcez sur les dialogues vachards et choisissez des acteurs capables de donner une lichette d'âme à des personnages caricaturaux. (...) un tout petit peu moins indigeste que redouté... uniquement grâce au casting.
Noémie Luciani - Le Monde
(...) au-delà d'un casting d'abonnés au grand écran, (...) on a parfois l'impression de s'être écroulé (...) devant le premier téléfilm ou la première série qui passait. (...) la direction des acteurs secondaires semble avoir été laissée un peu en friche.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
(...) plus pertinente que Julie Depardieu dans le rôle de Joséphine, on demande à voir. (...) Les fans [de Katherine Pancol] devraient y retrouver leurs petits (...) et tout le monde se réjouira de découvrir une certaine Alice Isaaz, une crocodilette appelée à manger tout cru le cinéma français.