É.-U. 2014. Film d'animation de Eric Darnell, Simon J. Smith . Quatre pingouins qui se prennent pour des agents secrets combattent une pieuvre qui cherche à les transformer en horribles mutants. Récit fantaisiste et rocambolesque. Feu roulant de péripéties. Humour inégal. Réalisation et animation de qualité. (sortie en salle: 26 novembre 2014)
Quatre pingouins qui se prennent pour des agents secrets combattent une pieuvre qui cherche à les transformer en horribles mutants. Récit fantaisiste et rocambolesque. Feu roulant de péripéties. Humour inégal. Réalisation et animation de qualité. (sortie en salle: 26 novembre 2014)
Personnages secondaires de la trilogie MADAGASCAR, les excentriques pingouins espions ont maintenant droit à leur film, une aventure fantaisiste et rocambolesque destinée surtout aux moins de dix ans. Car outre quelques amusants clins d'oeil aux adultes, dont une ouverture désopilante sous forme de faux documentaire sur la banquise narré par le cinéaste allemand Werner Herzog (ENCOUNTERS AT THE END OF THE WORLD), le film se cantonne dans un humour bon enfant, voire juvénile. Sur les thèmes de l'apprentissage et du besoin d'être apprécié à sa juste valeur, le récit offre un feu roulant de péripéties, de Fort Knox à Shanghaï en passant par New York et Venise. Incidemment, le lien avec l'île de Madagascar est ici purement anecdotique. La mise en scène énergique et haute en couleur d'Eric Darnell et Simon J. Smith (BEE MOVIE) va de pair avec une animation de qualité. Coréalisateur des deux premiers films de la série, Tom McGrath prête sa voix expressive au prétentieux Skipper, mais John Malkovich, dans une prestation encore plus colorée, lui vole la vedette dans le rôle du mal-aimé Octavius.
Texte : Louis-Paul Rioux
François Menia - Le Figaro
Les références à la pop culture foisonnent et bien malin celui qui les remarquera toutes. (...) C'est bien là, la force de ces studios dont FOURMIZ a servi d'éclaireur pour leur conquête de Hollywood. (...) le dernier tiers de cette aventure est assez poussif. Un dénouement moins alambiqué aurait profité aux PINGOUINS.
Sandrine Marques - Le Monde
Après une introduction très prometteuse, (...) le film s'essouffle rapidement. (...) obsédés par le rythme frénétique de leur film, les réalisateurs perdent un peu de son efficacité comique. Elle se dissout dans un scénario finalement très conventionnel.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
(...) les pingouins casse-cou de (...) MADAGASCAR (...) ont droit à leurs propres aventures au cinéma, forcément délirantes. (...) Passé un prologue (...) réussi, on regrette que le rythme s’emballe et que le scénario, ultraréférencé, parte dans tous les sens pour s’achever dans une hystérie collective.
Cécile Mury - Télérama
Ils étaient si drôles dans MADAGASCAR qu'ils ont pris du galon: les voilà héros d'un long métrage rien que pour eux. (...) Le prétexte d'une collection de gags en tout genre, du plus réussi (...) au plus éculé. (...) Pas de quoi bouleverser le monde du cartoon, mais juste assez rigolo pour (...) Noël.
Renaud Baronian - Le Parisien
Les seconds rôles exceptionnels ne font pas forcément des premiers rôles de qualité. (...) Tous se réjouissaient de la production de ce "spin off", (...) mais à l'arrivée, c'est la déception qui gagne, même si le film, tout de même assez drôle, pourra plaire à une partie du jeune public.