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Les Grands Yeux (Big Eyes)

É.-U. 2014. Drame biographique de Tim Burton avec Amy Adams, Christoph Waltz, Danny Huston. À San Francisco, dans les années 1960, un peintre raté prend le crédit des fascinantes toiles peintes par son épouse, montrant des enfants aux yeux immenses. Production charmeuse, à la fantaisie décantée. Critique plus ou moins subtile du milieu de l'art. Style résolument naïf, aux coloris chatoyants. Bonne composition d'A. Adams. (sortie en salle: 26 décembre 2014)

Général
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Les Grands Yeux (Big Eyes)

Général Général

É.-U. 2014. Drame biographique de Tim Burton avec Amy Adams, Christoph Waltz, Danny Huston.

À San Francisco, dans les années 1960, un peintre raté prend le crédit des fascinantes toiles peintes par son épouse, montrant des enfants aux yeux immenses. Production charmeuse, à la fantaisie décantée. Critique plus ou moins subtile du milieu de l'art. Style résolument naïf, aux coloris chatoyants. Bonne composition d'A. Adams. (sortie en salle: 26 décembre 2014)

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Fuyant un mari violent, Margaret débarque avec sa fille adolescente à San Francisco, où elle espère refaire sa vie. La Providence frappe à sa porte en la personne de Walter Keane, un peintre beau parleur qui écoule ses paysages parisiens pittoresques dans une foire du dimanche, où elle-même vend ses dessins pour une poignée de dollars. Quelques semaines plus tard, Margaret épouse Walter sur un coup de tête. Dans une boîte de jazz prisée dont le couple a loué les murs afin d'exposer les toiles de l'un et de l'autre, Walter prend conscience de la fascination qu'inspirent les portraits mélancoliques de Margaret montrant des enfants aux yeux immenses, et décide d'en prendre le crédit. D'abord offusquée, cette dernière se laisse convaincre par son époux de l'avantage du mensonge dans un monde de l'art peu avenant pour les femmes. Bientôt, les toiles connaissent un tel succès que Walter ouvre une galerie, forçant Margaret à produire en série, à l'abri du regard de sa fille. Au fil des ans, le mensonge des Keane va atteindre des proportions difficiles à contrôler.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis toujours fasciné par les ratés et les laissés-pour-compte, Tim Burton leur rend un nouvel hommage avec cette oeuvre personnelle au charme discret, qui possède l'esprit de ED WOOD (également écrit par les scénaristes Scott Alexander et Larry Karaszewski) et BIG FISH. Campé dans un San Francisco de l'époque de VERTIGO, le film, résolument naïf dans sa forme, exprime sa fantaisie par touches intermittentes et par une palette de couleurs chatoyante. Si bien que BIG EYES ressemble à une production Disney (studio où Burton a fait ses gammes) détournée et vaguement subversive, à travers laquelle l'auteur formule une critique sévère à l'endroit d'un milieu de l'art peuplé de snobs, de faussaires et d'éteignoirs. S'il a l'avantage d'être clair, le message ne fait jamais dans la nuance, et sert plutôt à ériger l'héroïne en victime. Dans la peau de Walter Keane, Christoph Waltz frôle la caricature et semble émerger d'un film autre que celui dans lequel joue sa partenaire Amy Adams. Celle-ci donne chair et substance à un personnage lisse, dont Burton gomme commodément les contradictions et les imprudences.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Vrai et usage de faux

La mise en scène, assez respectueuse des codes de la narration traditionnelle, n’en demeure pas moins d’une rare élégance.

Grands Yeux, Les Tim Burton

Le Portrait de Margaret Keane

Burton à son échelle demeure très sage et LES GRANDS YEUX, au déroulement chronologique, manque d’effets de surprise, d’images-chocs, de ce quelque chose d’insolite qui porte sa marque.

Grands Yeux, Les Tim Burton

BIG EYES Plays Marriage as Warped Fairy Tale

BIG EYES is the best Burton sculpture since Johnny Depp’s topiary-obsessed EDWARD SCISSORHANDS, perhaps because it shares the very same theme of creative exile so near and dear to Burton’s heart.

Grands Yeux, Les Tim Burton

Approche classique pour cinéaste trop discret

Une chose frappe (...) dans LES GRANDS YEUX: sa forme classique, tant sur le plan narratif que dans sa réalisation. De la part d'un cinéaste aussi inventif que Tim Burton, ce choix artistique étonne.

Grands Yeux, Les Tim Burton

Un Très bon portrait

[Amy Adams] est parfaite dans LES GRANDS YEUX (...) et parvient à rendre toute la complexité de Margaret.

Grands Yeux, Les Tim Burton

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