Fr. 2014. Comédie de Mona Achache avec Camille Chamoux, Audrey Fleurot, Joséphine de Meaux. Une trentenaire bien rangée quitte son conjoint pour faire la virée des boîtes de nuit avec sa nouvelle bande d'amies célibataires. Thème du célibat traité avec superficialité. Séquences agréablement pittoresques. Effets de mise en scène défraîchis. Actrices charismatiques. Piquante C. Chamoux. (sortie en salle: 15 mai 2015)
Une trentenaire bien rangée quitte son conjoint pour faire la virée des boîtes de nuit avec sa nouvelle bande d'amies célibataires. Thème du célibat traité avec superficialité. Séquences agréablement pittoresques. Effets de mise en scène défraîchis. Actrices charismatiques. Piquante C. Chamoux. (sortie en salle: 15 mai 2015)
Après LE HÉRISSON, premier long métrage réussi tiré du roman de Muriel Barbery, Mona Achache signe une comédie dramatique pour filles seulement, dont le piquant tient surtout à la présence charismatique de plusieurs actrices françaises douées, Audrey Fleurot, Anne Brochet et la coscénariste Camille Chamoux en tête. Ainsi, pour cette évocation des aléas de la vie des jeunes célibataires d'aujourd'hui, Achache se contente de signer un éloge de l'inconséquence, s'articulant autour d'une bande de greluches égocentriques. Sacrifiant trop à l'esprit SEX AND THE CITY, les auteures nous ramènent à une phase dépassée du féminisme et à une conception réductrice du célibat. Certes, les dialogues, certaines scènes agréablement pittoresques et les gadgets électroniques situent LES GAZELLES dans le XXIe siècle. Pour le reste, on se croirait volontiers dans un téléfilm des années 1990 tellement la musique, la facture visuelle et les procédés de mise en scène paraissent défraîchis.
Texte : Jonathan Guilbault
Élie Castiel - Séquences
Pour [Josiane Balasko] seule, le film vaut le déplacement malgré une mise en scène sans véritable éclat dont la leçon à suivre ne sait pas sur quel pied danser.
Manon Dumais - Le Devoir
(...) comédie évoquant un SEX AND THE CITY fauché, [LES GAZELLES] ferait passer Lena Dunham et ses GIRLS pour des modèles de maturité et d’équilibre. Peuplé d’adulescentes caricaturales, (...) [le film] ressasse sans finesse les clichés concernant le couple et la famille.
Chantal Guy - La Presse
(...) si ce portrait de groupe est chaleureux, le film n'est pas exempt de certains clichés propres au genre (l'inévitable «folle du bureau»), et demeure malheureusement dans une légèreté qui est plus proche de l'adolescence que de la maturité.
Isabelle Régnier - Le Monde
(...) le film touche juste et fait (...) rire dans sa première partie. (...) Les choses se gâtent ensuite. (...) La fraîcheur du regard que le film posait sur le couple, qui reposait beaucoup sur le jeu de [Camille Chamoux] et sur son registre humoristique, (...) disparaît au profit d'une écriture plus mécanique.
Romain Blondeau - Les Inrockuptibles
Un humour direct et frondeur, qui réinvente mine de rien la comédie girly française en poussant très loin le curseur du rire trash, (...) sans tomber dans la grossièreté agressive. (...) [sans] temps mort, le film réussit même l’exploit d’esquiver les conventions romantiques du genre dans lequel il s’inscrit.
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
Ce n'est pas si souvent que le cinéma français accouche d'une bonne comédie sur les filles: avec le ton trash d'un SEX & THE CITY, Camille Chamoux et Mona Achache revisitent les codes du genre. Si elles grossissent le trait pour faire rire, elles évitent la surenchère et la caricature.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
Porté par un éventail d'actrices toutes plus charismatiques les unes que les autres, cette sympathique comédie entreprend de revisiter la psychologie féminine version trentenaires égarées entre l'horloge biologique et la nécessité de «garder le cul ferme».
Cécile Mury - Télérama
Rien de très neuf dans ce SEX AND THE CITY à la française (...) sinon deux qualités. Le charisme piquant des comédiennes (...) [et], sous les falbalas de la comédie, (...) se cache une vraie amertume, une esquisse assez touchante de l'ultra moderne solitude.