É.-U. 2014. Drame d'horreur de John Pogue avec Jared Harris, Sam Claflin, Olivia Cooke. Un psychiatre et ses assistants tentent de prouver qu'une jeune patiente apparemment possédée serait en fait victime d'une énergie négative dont elle aurait le contrôle. Intrigue prometteuse s'enroulant sur elle-même dès la mi-parcours. Traitement "film dans le film" efficace. Effets d'effroi racoleurs. Interprètes dans le ton. (sortie en salle: 25 avril 2014)
Un psychiatre et ses assistants tentent de prouver qu'une jeune patiente apparemment possédée serait en fait victime d'une énergie négative dont elle aurait le contrôle. Intrigue prometteuse s'enroulant sur elle-même dès la mi-parcours. Traitement "film dans le film" efficace. Effets d'effroi racoleurs. Interprètes dans le ton. (sortie en salle: 25 avril 2014)
Passé une première partie prometteuse, le scénario de cette production marquée du sceau "fait vécu" s'enroule sur lui-même pour conduire à un dernier acte grand-guignolesque, à l'issue téléphonée. Convoquant THE HAUNTING de Robert Wise et THE EXORCIST de William Friedkin pour ensuite les soumettre au concept de PARANORMAL ACTIVITY, le réalisateur de séries B John Pogue (QUARANTINE 2: TERMINAL) soigne la forme, dans un mélange de brut et de lisse. Le traitement "film dans le film" fonctionne, le climat anxiogène se révèle assez bien forgé et, exception faite de quelques effets d'effroi racoleurs, la réalisation ne manque pas de panache. Les interprètes sont en revanche captifs d'archétypes plus ou moins souples, occasionnant des décalages dans les niveaux de jeu. En démone aux abois, Olivia Cooke tire très bien son épingle du jeu.
Texte : Martin Bilodeau
Kiva Reardon - The Globe and Mail
Between the first-person, found-footage perspectives (...) and the analog-chic time period, (...) THE QUIET ONES is uninspired “horror.” It’s less of a journey into darkness than into drudgery, and that’s amplified by the basic scare tactics.
Martin Bilodeau - Le Devoir
(...) frappé du sceau «fait vécu», (...) [le film] s’embrouille à mi-parcours (...) et compense la perte de contrôle de son récit par une surenchère d’électrochocs visuels et sonores et de bas-les-masques un peu téléphonés.
Jay Stone - The Gazette
[It's] an unabashed B-movie: not a glorious B-movie, unfortunately, but sincere. (...) There aren’t many scares in THE QUIET ONES, but there are several jolts, mostly caused by loud noises and a soundscape of static and feedback.
Sonia Sarfati - La Presse
Si l'on sursaute et rit nerveusement pendant LES ÂMES SILENCIEUSES de John Pogue, c'est plus à cause de la tension, qui va en crescendo, qu'en raison des scènes d'horreur comme telles - qui jouent dans le cliché absolu.