All. 2014. Drame historique de Giulio Ricciarelli avec Alexander Fehling, Andre Szymanski, Friederike Becht. Au début des années 1960, dans une Allemagne qui nie son passé nazi, un avocat idéaliste s'efforce de traduire en justice des citoyens qui ont commis des meurtres au camp d'Auschwitz. Récit captivant mais un peu dispersé sur le déni national, la désillusion et le devoir de mémoire. Réalisation efficace bien que classique. Jeu fiévreux de A. Fehling. (sortie en salle: 16 octobre 2015)
Au début des années 1960, dans une Allemagne qui nie son passé nazi, un avocat idéaliste s'efforce de traduire en justice des citoyens qui ont commis des meurtres au camp d'Auschwitz. Récit captivant mais un peu dispersé sur le déni national, la désillusion et le devoir de mémoire. Réalisation efficace bien que classique. Jeu fiévreux de A. Fehling. (sortie en salle: 16 octobre 2015)
Porté par le jeu fiévreux d'Alexander Fehling (INGLOURIOUS BASTERDS), ce premier long métrage de l'acteur Giulio Ricciarelli, sur les thèmes du déni national, de la désillusion et du devoir de mémoire envers les victimes de l'Holocauste, s'avère captivant, malgré un scénario un peu dispersé et parfois anecdotique. Prévisible, sans grande étincelle, la relation amoureuse entre l'avocat et une jolie couturière distrait l'attention du spectateur des véritables enjeux, tandis que la traque obsessionnelle du docteur Mengele par le naïf redresseur de torts apparaît fabriquée au plan dramatique et peu crédible au plan historique. Classique dans sa facture, la réalisation demeure efficace, Ricciarelli ayant par ailleurs eu la bonne idée d'évoquer les horreurs nazies discrètement, uniquement par la parole (à la manière du SHOAH de Claude Lanzmann), de manière à se concentrer sur une convaincante reconstitution de l'Allemagne du tournant des années 1960, où nul n'était sans reproche.
Texte : Louis-Paul Rioux
André Duchesne - La Presse
Ce film à l'atmosphère très froide, dont de nombreuses scènes se déroulent dans des corridors, (...) des salles d'archives, n'est pas sans rappeler l'excellent LE LISEUR de Stephen Daldry. On y retrouve une société allemande qui, plombée par un sentiment de culpabilité, se replie sur elle-même.
Joe Leydon - Variety
Lensers Martin Langer and Roman Osin and production designer Manfred Doring are impressively adept at evoking the look and feel of a Germany (...) that is evolving into an economically miraculous place. (...) German and American pop tunes are cleverly employed on the soundtrack.
Manon Dumais - Le Devoir
Premier long métrage de l’acteur Giulio Ricciarelli, LE LABYRINTHE DU SILENCE s’avère un drame bouleversant, troublant et captivant sur le devoir de mémoire d’une nation déchirée entre l’acceptation d’un passé tragique et le désir d’un avenir prospère.