É.-U. 2014. Thriller de Antoine Fuqua avec Denzel Washington, Marton Csokas, Chloë Grace Moretz. Un ancien agent des services secrets reprend du service en tant que justicier solitaire pour mettre en échec la mafia russe de Boston, qui opère avec des policiers corrompus. Adaptation efficace mais parfois complaisante d'une série télévisée des années 1980. Des clichés. Touches d'humour. Réalisation stylisée, par moments maniérée. D. Washington charismatique. (sortie en salle: 26 septembre 2014)
Un ancien agent des services secrets reprend du service en tant que justicier solitaire pour mettre en échec la mafia russe de Boston, qui opère avec des policiers corrompus. Adaptation efficace mais parfois complaisante d'une série télévisée des années 1980. Des clichés. Touches d'humour. Réalisation stylisée, par moments maniérée. D. Washington charismatique. (sortie en salle: 26 septembre 2014)
13 ans après TRAINING DAY, qui avait valu à Denzel Washington un Oscar pour son incarnation pleine d'aplomb d'un policier ripoux jusqu'à la moelle, Antoine Fuqua offre au charismatique comédien un personnage aux antipodes, celui d'un redresseur de torts vertueux et quasi invincible, tenu dans les années 1980 par le Britannique Edward Woodward (WICKER MAN) dans la série télévisée éponyme créée par Michael Sloan et Richard Lindheim. Le scénario collectionne les clichés sur la cruauté des mafieux russes et les messages lourds sur la fibre morale de nos contemporains, mais ceux-ci sont heureusement allégés par quelques touches d'humour assez réjouissantes. Stylisée et élégante, quoique maniérée par moments dans sa façon de magnifier avec des ralentis insistants et un peu risibles l'aura du protagoniste, la mise en scène navigue habilement entre plages de calme et éruptions de violence sanglante, laquelle verse parfois dans la complaisance. Face à Washington, très en contrôle, Marton Czokas (THE DEBT) compose un tueur psychopathe un peu caricatural.
Texte : Louis-Paul Rioux
Alain Grasset - Le Parisien
Inspiré d'une série télévisée policière des années 1980, ce thriller marque les retrouvailles de Denzel Washington avec le cinéaste Antoine Fuqua, qui l'avait dirigé dans JOUR DE FORMATION en 2001. (...) EQUALIZER se situe dans la veine du premier TAKEN avec Liam Neeson. (...) Le bon et les méchants pour un thriller efficace et sanglant.
Étienne Sorin - Le Figaro
Avec EQUALIZER, [Washington] tient sans doute sa franchise. Le personnage de Robert McCall lui va comme un gant. (...) Denzel peut encore compter sur le réalisateur Antoine Fuqua, à qui il doit un oscar pour JOUR DE FORMATION, pour mettre du piment dans le seau de pop-corn.
Liam Lacey - The Globe and Mail
The movie is adapted from an eighties television series, starring English actor Edward Woodward as a kind of modern knight, a retired intelligence officer who helps people in trouble. (...) Giving Denzel two meshing sides to his persona - the reserved and noble, and the calculating and violent - is a good fit.
François Lévesque - Le Devoir
On attendait (...) mieux de la réunion du réalisateur et de la vedette de JOUR DE FORMATION. (...) Après une trop longue entrée en matière, (...) le carnage (...) démarre. Ça gicle, ça craque, ça broie. Et ça ne rime pas à grand-chose.
Sonia Sarfati - La Presse
Utilisant la «vision prémonitoire» au moment des affrontements, (...) Antoine Fuqua dynamise les confrontations, qu'il filme d'une façon frôlant la complaisance et qu'il orchestre en un crescendo de brutalité. Efficace, oui. (...) Le hic, c'est que l'on n'a pas peur une seconde pour McCall. Hé, Denzel est trop cool pour mourir!
Scott Foundas - Variety
The violence in THE EQUALIZER is meant to be more serious and less exuberantly splattery than in a Tarantino movie, but in fact it’s just as over-the-top, and a good deal less thought-provoking.
Guillemette Odicino - Télérama
On bâille d'ennui devant cette adaptation d'une vieille série télé, où le plutôt habile Antoine Fuqua (JOUR DE FORMATION) sombre dans les pires travers du film d'action, ah non, pardon, du «thriller criminel». Navet meurtrier serait plus juste.
Jean-François Rauger - Le Monde
[Une des] particularités de EQUALIZER réside sans doute dans l’ambivalence d’un personnage visiblement entièrement dévoué à la cause du bien et en même temps pratiquant une violence non dénuée de cruauté gratuite. (...) Cette brutalité (...) renvoie à un cinéma d’exploitation peu regardant et révolu. Ce qui fait le charme de EQUALIZER.