É.-U. 2014. Drame fantastique de Peter Jackson avec Martin Freeman, Evangeline Lilly, Luke Evans. Treize nains et un hobbit disputent à un bataillon d'elfes et à des villageois le trésor d'un dangereux dragon, pendant qu'une armée d'orques avance vers eux. Adaptation spectaculaire de la troisième partie du roman de J.R.R. Tolkien. Récit un peu brouillon et sans réelle surprise. Rythme soutenu. Direction artistique luxueuse. Interprétation de qualité. (sortie en salle: 17 décembre 2014)
Treize nains et un hobbit disputent à un bataillon d'elfes et à des villageois le trésor d'un dangereux dragon, pendant qu'une armée d'orques avance vers eux. Adaptation spectaculaire de la troisième partie du roman de J.R.R. Tolkien. Récit un peu brouillon et sans réelle surprise. Rythme soutenu. Direction artistique luxueuse. Interprétation de qualité. (sortie en salle: 17 décembre 2014)
Cet ultime volet de l'adaptation en trois parties du roman de J.R.R. Tolkien par Peter Jackson épate par sa capacité à tenir le rythme tout au long d'une bataille titanesque qui occupe la large part du récit. Agrémenté d'effets visuels renversants, le film profite d'images numériques très soignées, qui rendent réalistes les diverses créatures imaginées par Tolkien. Bien que parfois brouillonne et sans réelle surprise, l'histoire est menée à terme avec efficacité, misant sur des personnages attachants, parmi lesquels se démarque toujours Bilbo, joué avec candeur par Martin Freeman (THE WORLD'S END, "Fargo"). Luke Evans (DRACULA UNTOLD) confère la prestance requise au personnage de Bard, archer courageux et père de famille bienveillant. Enfin, Evangeline Lilly ("Lost", THE HURT LOCKER), dans le rôle d'une elfe brave et amoureuse, complète avec talent une distribution qui aurait pu être éclipsée facilement par les spectaculaires effets spéciaux.
Texte : Pierre Blais
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Troisième volet d’une trilogie. Scénario sans surprise reprenant des éléments éprouvés. Réalisation maîtrisée. Mise en scène somptueuse. Ton bon enfant nuisant à l’intensité dramatique. Effets visuels de premier ordre. Bande sonore efficace. Bataille finale spectaculaire. Très bons interprètes.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
La version longue de ce 3e volet est plus cohérente et violente que la version qui a été vu au cinéma. Avec ce 20 minutes ajoutés avec soin et par petites touches, THE BATLLE OF THE FIVE ARMIES demeure le volet le moins long de la trilogie. Et il n'y a pas de longueurs malgré des imperfections encore une fois (ex: le personnage d'Alfrid, un Bilbo parfois trop absent). On voit la bonification surtout dans la deuxième partie du film, assez jouissive d'ailleurs en ce qui a attrait à la fameuse bataille (dont une course-poursuite d'un chariot sur la glace). On y reconnait la fougue et l'imagination burlesque du réalisateur de BRAIN DEAD! Bref, une finale réussie dans les circonstances.
J'attribue à ce film la Cote
Cécile Mury - Télérama
Tout ce que le film gagne en décors fabuleux, (...) en effets spéciaux impressionnants, (...) il le perd en cohérence narrative. Les scènes s'entrechoquent sans jamais parvenir à donner au film une identité propre. C'est (...) un épisode géant de plus (...) [et] la fameuse «bataille» (...) du titre ne ressemble plus (...) qu'à un show réchauffé.
Noémie Luciani - Le Monde
Rachid Laïreche - Libération
C’est la guerre (...) [et] on n’arrive pas toujours à savoir qui tape sur qui. Pas grave, c’est tout de même un moment magnifique, le meilleur du film avec des effets spéciaux qui déchirent, des têtes qui tombent pendant une heure. Le bémol? L’avant et l’après-bagarre durent des plombes et sont sans intérêts.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
La [saga HOBBIT] n'a jamais atteint la puissance émotionnelle de la [saga SEIGNEUR DES ANNEAUX]. Cependant, [elle] s'achève en apothéose avec un ultime chapitre au souffle épique. (...) Pas un instant de répit dans ce film 100 % guerrier, fougueux et spectaculaire.
Philippe Lagouche - La Voix du Nord
Comme les deux précédents volets, LA BATAILLE DES CINQ ARMÉES propose une lecture inédite de Bilbo le Hobbit, le livre culte [de] (...) Tolkien. (...) Du roman d’heroïc-fantasy, le réalisateur néo-zélandais tire un périple noir incluant moult scènes et personnages absents du livre.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Adaptation au rythme soutenu du dernier tiers du roman pour enfants de Tolkien. Moments de suspense psychologique. Réalisation épique, d'une fougue et d'une imagination burlesque et grotesque propres au cinéaste. Batailles gracieusement chorégraphiées. Quelques imperfections. Épilogue à la fois simple et nostalgique. Interprètes à la hauteur.
J'attribue à ce film la Cote