Fr. 2014. Thriller de Éric Barbier avec Yvan Attal, Bérénice Bejo, Jean-François Stévenin. Alors qu'il prépare le vol d'un diamant rarissime, un cambrioleur tombe amoureux de l'experte qui en a la charge. Film de cambriolage ludique exploitant bien le charme de ses deux vedettes. Scénario prévisible mais généralement efficace. Mise en images soignée. (sortie en salle: 17 octobre 2014)
Alors qu'il prépare le vol d'un diamant rarissime, un cambrioleur tombe amoureux de l'experte qui en a la charge. Film de cambriolage ludique exploitant bien le charme de ses deux vedettes. Scénario prévisible mais généralement efficace. Mise en images soignée. (sortie en salle: 17 octobre 2014)
Empruntant à la fois aux classiques du film de casse français (de BOB LE FLAMBEUR au CLAN DES SICILIENS) et à leurs équivalents américains (de THE THOMAS CROWN AFFAIR à OCEAN'S ELEVEN), ce sympathique ersatz signé Éric Barbier (LE SERPENT) recycle par le menu toutes les figures imposées du genre avec un bonheur inégal, mais un plaisir évident. Sa mise en images soignée, le charisme de ses interprètes et son charme vaguement suranné en font un divertissement incontestablement convenu (à l'image de son titre banal), mais très élégant et fort attachant. Et ce, malgré un dénouement bâclé et quelques scènes de violence qui jurent avec le ton léger de l'ensemble. Bref, un film qui ne réinvente pas la roue, mais qui sait la faire tourner plaisamment.
Texte : Georges Privet
Bérénice Bejo - Le Parisien
"C'est un film de casse, comme il y en avait beaucoup en France dans les années 1960-1970. Les Américains poursuivent cette tradition. Il a été difficile à monter parce qu'on a perdu l'habitude d'en faire chez nous. C'est dommage. J'ai voulu le faire parce que c'est un pur divertissement."
Frédéric Strauss - Télérama
Une beauté met en vente un somptueux diamant, attirant un escroc, qui comprend que le vrai bijou, c'est elle... Une histoire bien racontée, plaisamment jouée par Bérénice Bejo et Yvan Attal, et mise en scène par Éric Barbier avec soin. Mais il manque ce qui donne vie à une pierre bien taillée: l'éclat...
Noémie Luciani - Le Monde
Petite musique sautillante, un soupçon de mystère, (...) rouages défectueux dans un plan bien huilé, jeu de séduction entre l'arnaqueur et sa victime: tous les ingrédients (...) du genre sont réunis, agrémentés de parenthèses plus aggressives, (...) plus proches du cinéma d'action tendance dure, qui apportent (...) un peu de piquant.
François-Guillaume Lorrain - Le Point
On ne peut (...) que saluer l'audace du DERNIER DIAMANT d'Éric Barbier, qui est aussi la réussite d'un scénario écrit au cordeau, qui file droit. Car, dans ce genre, comme dans le casse lui-même, pas question du moindre à-peu-près, tout doit être millimétré, sinon, patatras!
Corinne Renou-Nativel - La Croix
LE DERNIER DIAMANT joue avec [les] conventions [du film de braquage] et s’en détourne parfois. Alors que le genre a tendance à rendre abstrait le «volé» (...) et magnifie le voleur, transposition moderne du Robin des Bois, (...) Éric Barbier et ses coscénaristes ont incarné la victime en une jeune et belle femme, fragilisée par un deuil récent.