Fr. 2014. Drame sentimental de Julie Lopes-Curval avec Ana Girardot, Bastien Bouillon, Baptiste Lecaplain. Étudiante dans une école de métiers d'arts, une Normande d'origine modeste tombe amoureuse d'un aspirant photographe issu de la classe supérieure. Récit délicat et elliptique. Sujet social traité avec subtilité, dans la nuance. Traitement un peu monotone. Jeu retenu mais très sensible de A. Girardot.
Étudiante dans une école de métiers d'arts, une Normande d'origine modeste tombe amoureuse d'un aspirant photographe issu de la classe supérieure. Récit délicat et elliptique. Sujet social traité avec subtilité, dans la nuance. Traitement un peu monotone. Jeu retenu mais très sensible de A. Girardot.
Christophe Carrière - L'Express
Le film est moins archétypal qu'il n'y paraît. Grâce à des personnages principaux et secondaires finement brossés, l'histoire gagne en crédibilité et en intérêt. Mais à vouloir aller trop vite en utilisant d'audacieuses ellipses, la réalisatrice frustre le spectateur qui aurait aimé en savoir et en voir un peu plus.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
Le traitement scénaristique (...) se veut subtil et ouvert, assignant à chacun (...) des raisons qui se révèlent plus ou moins déterminées par son milieu. Mais cette assignation même, qui n'échappe pas au conformisme des archétypes sociaux, réduit à la fois la liberté du film et des personnages.
Corinne Renou-Nativel - La Croix
Julie Lopes Curval montre une violence sociale et des humiliations rarement dénoncées, comme si elles constituaient le prix normal pour accéder à un milieu plus favorisé et franchir les frontières qui séparent deux mondes, le beau et l’autre. La cinéaste déroule son récit en ellipses successives, presque abruptes.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
Voilà un beau film français servi par une direction d'acteurs impeccable. Lumineuse et fragile, Ana Girardot est une pépite. Bastien Bouillon, une révélation. LE BEAU MONDE pourrait être issu d'un roman d'Alberto Moravia.
Philippe Lagouche - La Voix du Nord
De quêtes d’identité, de lutte des classes, d’apparences, il est ici pas mal question au fil de partitions dont s’emparent de formidables comédiennes. (...) Bastien Bouillon [est] prometteur. (...) Sans la moindre hésitation, on lui décernerait le prochain prix Jean Gabin. Quant à Ana Girardot, le prix Romy Schneider lui siéra à merveille.