Jean-Claude Raspiengeas - La Croix
(...) Bouchareb ne manque pas de métier et ce décor sans limite l’inspire. Pourtant, en dépit de ses cadres larges (...) et la présence de comédiens au jeu éprouvé, il s’enlise dans [le] manichéisme (...) et plombe (...) une intrigue déséquilibrée par des invraisemblances.
Cécile Mury - Télérama
Ce n'est pas vraiment un remake: le réalisateur (...) a transposé l'histoire aux États-Unis, dans un coin paumé, recuit et poussiéreux du Nouveau-Mexique. Et il a fait du pamphlet contre la peine de mort de José Giovanni une réflexion douce et désespérée sur la fatalité sociale.
Barbara Théate - Le Journal du dimanche
Rachid Bouchareb joue à fond la noirceur dans ce polar à l'ambiance quasi philosophique et au rythme contemplatif, magnifié par la beauté brutale des paysages désertiques de western. Duel dans la poussière et le sang entre Forest Whitaker (...) et Harvey Keitel.
Deborah Young - The Hollywood Reporter
A strong point throughout is Yves Cape's arresting cinematography, which amasses the dusty grays and browns of the desert and a low-hanging sky where the sun always seems to be rising or setting. Eric Neveux's score is lovely but a bit too "sophisticated city" for its setting.
Rachid Bouchareb - Le Parisien
"S'il a été tourné au Nouveau-Mexique et s'il a tous les éléments d'un long-métrage américain, c'est avant tout une oeuvre personnelle. J'y évoque mes thèmes récurrents sur l'immigration, le franchissement des frontières, la rencontre des cultures."
Bruno Icher - Libération
Sur le principe selon lequel une prison à ciel ouvert est toujours pire que l’obscurité solitaire d’une cellule, Bouchareb se réapproprie les codes du genre, s’accordant quelques pas de côté réussis dont le portrait d’un shérif (...) caricatural de rectitude moraliste.
Thomas Sotinel - Le Monde
(...) [Bouchareb] s'est muni d'un film noir français (...) de José Giovanni, qu'il a transposé (et métamorphosé) dans le désert du sud-ouest des États-Unis. Cette hybridation produit par moments des résultats étonnants. (...) Mais le climat du désert est rude, et le film finit par s'étioler.