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La Tribu (Plemya)

Ukr. 2014. Drame de moeurs de Miroslav Slaboshpitsky avec Grigoriy Fesenko, Yana Novikova, Rosa Babiy. Dans une école pour sourds-muets, un adolescent réservé subit l'influence néfaste de camarades de classe délinquants. Récit désespéré et cru. Exercice de style audacieux, sans dialogues ni sous-titres. Réalisation maîtrisée et astucieuse. Interprétation naturelle. (sortie en salle: 7 août 2015)

16 ans + (violence, érotisme)
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La Tribu (Plemya)

16 ans + (violence, érotisme) 16 ans + (violence, érotisme)

Ukr. 2014. Drame de moeurs de Miroslav Slaboshpitsky avec Grigoriy Fesenko, Yana Novikova, Rosa Babiy.

Dans une école pour sourds-muets, un adolescent réservé subit l'influence néfaste de camarades de classe délinquants. Récit désespéré et cru. Exercice de style audacieux, sans dialogues ni sous-titres. Réalisation maîtrisée et astucieuse. Interprétation naturelle. (sortie en salle: 7 août 2015)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Pays :
Distributeur :
EyeSteelFilm
Récompenses
Sourd-muet de naissance, Sergei entre dans un internat réservé aux malentendants afin d'y apprendre un métier manuel. Dès son arrivée, l'adolescent réservé est soumis aux vexations d'un groupe d'élèves plus âgés qui, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'école, se livrent à divers petits trafics, larcins et agressions. Autant par lâcheté que par peur du rejet, Sergei se laisse entraîner et plonge lui aussi dans la délinquance et la violence. À la suite du décès d'un camarade, il s'éprend de la petite amie de ce dernier. Laquelle, le soir venu, se prostitue avec des camionneurs. Son amour pour la jeune fille et le désir de celle-ci d'immigrer en Italie vont amener Sergei à poser des gestes lourds de conséquences.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cru, violent, ce récit d'une jeunesse à l'avenir plus qu'incertain s'articule dans un exercice de style d'une grande audace formelle. En effet, comme l'intrigue met en scène presque exclusivement des sourds-muets, le réalisateur Miroslav Slaboshpitsky a opté pour un tournage entièrement en langage des signes, sans sous-titres ni voix off explicative. Pari gagné! La surprise passée, on entre sans difficulté dans cette histoire de délinquance et de perte d'innocence grâce à une succession de séquences fortes qui se passent de tout commentaire. À ce titre, il convient de saluer le travail de Slaboshpitsky qui, par des astuces de mise en scène, a réussi à rendre normale l'absence de paroles audibles même dans les plans impliquant des personnages non muets. Toutefois, l'intrigue s'étire indûment et un montage resserré aurait permis d'éviter la baisse de régime qui survient à mi-parcours. Tous les jeunes interprètes, sourds-muets et non professionnels, sont saisissants de naturel.

Texte : Olivier Lefébure

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