G.-B. 2014. Drame biographique de James Marsh avec Eddie Redmayne, Felicity Jones, Charlie Cox. Le destin hors du commun de Stephen Hawking, physicien anglais atteint en 1963 de la maladie de Lou Gehrig, rendu célèbre en 1988 par la parution de son livre "A Brief History of Time". Récit empathique, exaltant le génie d'Hawking. Approche sentimentale. Musique et effets de style grandiloquents. Interprétation touchante de F. Jones et exceptionnelle d'E. Redmayne. (sortie en salle: 14 novembre 2014)
Le destin hors du commun de Stephen Hawking, physicien anglais atteint en 1963 de la maladie de Lou Gehrig, rendu célèbre en 1988 par la parution de son livre "A Brief History of Time". Récit empathique, exaltant le génie d'Hawking. Approche sentimentale. Musique et effets de style grandiloquents. Interprétation touchante de F. Jones et exceptionnelle d'E. Redmayne. (sortie en salle: 14 novembre 2014)
Tout comme dans son documentaire sur le funambule Philippe Petit (MAN ON WIRE), James Marsh filme ici avec empathie et admiration le triomphe de la volonté sur les limitations physiques et les vents contraires. Exaltant le génie d'Hawking, THE THEORY OF EVERYTHING n'échappe pourtant pas aux pièges du "biopic" classique. Adoptant une approche résolument sentimentale, Marsh souligne chaque événement de vie par une musique grandiloquente et des effets de mise en scène parfois convenus, au symbolisme lourdaud. Conduit néanmoins sans temps mort, le récit se concentre sur la dimension humaine de ce destin hors du commun, en tentant de redonner une place centrale à Jane Wilde dans le développement de la carrière de son mari. Felicity Jones (THE INVISIBLE WOMAN) incarne cette femme amoureuse et déterminée avec naturel et sensibilité. Mais son jeu ne peut rivaliser avec celui d'Eddie Redmayne. Sans jamais tomber dans la caricature, le Marius des MISÉRABLES parvient à révéler, sans parole ni mouvement, toute la profondeur émotionnelle de son personnage. (Texte rédigé en septembre 2014, durant le Festival international du film de Toronto)
Texte : Helen Faradji
Franck Nouchi - Le Monde
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Si le biopic reste classique côté mise en scène et narration, impossible de ne pas verser quelques larmes devant cette histoire d'amour qui parvient à éviter les clichés et le pathos grâce à des personnages dignes, subtils et touchants.
Leslie Felperin - The Hollywood Reporter
A biopic portrait of the marriage between (...) Hawking and Jane Wilde, (...) THE THEORY OF EVERYTHING is a solid, duly moving account of their complicated relationship, (...) made with impeccable professional polish. However, if the syrupy lows are blessedly few and far between, the highs are not much more frequent.
Luc Chaput - Séquences
(...) Redmayne investit complètement son personnage d’Hawking. (...) La transformation physique est menée avec doigté et le côté badin et abrasif du personnage reste présent tout au long de son évolution physique. (...) Toutefois le scénario (...) et la réalisation (...) gardent un caractère empesé où l’originalité des rapports entre Jane et Stephen est reléguée vers les bas côtés.
Jim Slotek - Le Journal de Montréal
Eddie Redmayne (...) joue Hawking avec la précision d'un métronome, ayant eu recours à l'aide d'un chorégraphe pour (...) relever le défi physique qui se posait à lui et être crédible dans la peau d'un infirme. (...) Du rire, il y en a [aussi]. (...) Le scénario (...) comprend plusieurs répliques savoureuses qui arrivent à point.
Katherine Monk - The Gazette
In so many ways, THE THEORY OF EVERYTHING feels like the prettier, but slightly dumber sister of A BEAUTIFUL MIND because it doesn’t attempt to go as deep or as dark in its bid to understand genius.
Odile Tremblay - Le Devoir
Ce film qui n’a pas su plonger dans l’âme et l’esprit de l’astrophysicien, de peur de rebuter la large audience, suscite des émotions. (...) Mais James Marsh (...) manque ici (...) d’audace dans sa mise en scène, à part quelques scènes oniriques. (...) Eddie Redmayne (...) atteint ici un sommet d’interprétation qu’on croyait absent de son registre.
Marc-André Lussier - La Presse
Eddie Redmayne (...) offre une composition qui (...) devrait lui valoir une place dans la course aux Oscars. (...) Bien sûr, LA THÉORIE DE L'UNIVERS emprunte une forme très classique, très «qualité anglaise», (...) mais le propos, et surtout la dynamique entre ces deux êtres d'exception, emportent l'adhésion.