É.-U. 2014. Thriller de James DeMonaco avec Frank Grillo, Zach Gilford, Cortney Palm. Durant la purge annuelle qui permet aux citoyens américains de donner libre cours à leurs pulsions criminelles, un vengeur se fait le protecteur de quatre innocents. Critique virulente mais superficielle du capitalisme et de la droite religieuse. Atmosphère tendue. Réalisation nerveuse. Interprétation correcte. (sortie en salle: 18 juillet 2014)
Durant la purge annuelle qui permet aux citoyens américains de donner libre cours à leurs pulsions criminelles, un vengeur se fait le protecteur de quatre innocents. Critique virulente mais superficielle du capitalisme et de la droite religieuse. Atmosphère tendue. Réalisation nerveuse. Interprétation correcte. (sortie en salle: 18 juillet 2014)
Cette suite d'un suspense d'anticipation à succès formule une critique virulente mais superficielle du capitalisme et de la droite religieuse. Alors que le précédent volet se penchait sur le sort d'une famille de la classe moyenne, celui-ci adopte le point de vue des plus vulnérables, ce qui force encore davantage la comparaison avec la série THE HUNGER GAMES. De fait, le scénariste et réalisateur James DeMonaco (STATEN ISLAND) esquisse à travers ce jeu meurtrier le portrait ravageur d'une Amérique où la classe dominante, caricaturée à l'extrême, assouvit ses bas instincts en abattant comme des animaux les plus démunis. Mais sa dénonciation, articulée par une sorte de Malcolm X des temps futurs, n'a pas la portée souhaitée. En revanche, l'atmosphère tendue, la réalisation nerveuse et les surprenants revirements en font un divertissement efficace. Dominée par le charismatique Frank Grillo, la distribution s'acquitte correctement de sa tâche.
Texte : Manon Dumais
Bruce Kirkland - Canoe.ca
Cette suite est de la porno de torture: aussi démoniaque, tordue et en faillite morale que l'original. La violence est encore plus ennuyeuse. Le jeu des acteurs est encore pire, car Ethan Hawke et Lena Headey ne sont plus là pour nous guider à travers tout ce cynisme délirant.
Nicolas Didier - Télérama
James DeMonaco n'est pas devenu John Carpenter. Cette critique de la société américaine et du libéralisme triomphant est profondément hypocrite: le cinéaste filme avec complaisance la violence qu'il prétend dénoncer.
Aleksi K. Lepage - La Presse
Le scénariste et réalisateur James DeMonaco reprend les commandes, et offre (...) un second épisode plus extravagant que l'original, plus audacieux et, malheureusement, plus maladroit.(...) C'est lourd, voire épais. Mais cela rappelle un peu, en moins raffiné, le cinéma fantastique populaire et engagé de John Carpenter (...) et c'est déjà beaucoup.