Fr. 2014. Drame de moeurs de Kim Chapiron avec Alice Isaaz, Thomas Blumenthal, Jean-Baptiste Lafarge. Boursière dans une école de commerce formant l'élite de demain, une jeune fille monte avec deux confrères un réseau de prostitution à l'intention des étudiants les moins populaires. Propos cynique non dénué de tendresse. Dialogues parfois maladroits. Réalisation vive et habile. Bonne interprétation.
Boursière dans une école de commerce formant l'élite de demain, une jeune fille monte avec deux confrères un réseau de prostitution à l'intention des étudiants les moins populaires. Propos cynique non dénué de tendresse. Dialogues parfois maladroits. Réalisation vive et habile. Bonne interprétation.
Didier Péron - Libération
C’est super de laisser s’exprimer les jeunes talents, mais là, honnêtement, il y a un souci. Les dialogues sonnent comme une sitcom (...) et nappé de blabla commercial. L’intrigue se cherche et se perd entre tableau de la décadence des yuppies aux dents de lait et dragouilles avec les yeux en gelée. Embarrassant.
Kim Chapiron - Le Parisien
"J'ai surtout voulu raconter la génération Y, celle qu'on aurait pu appeler la génération Youporn. Je la trouve fascinante, née dans un chaos électronique. On y oublie tout. Il n'y a aucun constat, aucune analyse."
Antoine Duplan - Le Temps
Avec LA CRÈME DE LA CRÈME, [Chapiron] se livre à une critique sarcastique du néolibéralisme accusant le même défaut que LE LOUP DE WALL STREET: (...) une complaisance rédhibitoire à l’égard (...) de l’immoralisme des personnages. Quant à la rédemption (...) des salauds par l’amour, elle ne fait qu’ajouter de la mélasse au cynisme.
Jérémie Couston - Télérama
Sujet potentiellement racoleur, effets gratuits: (...) les détracteurs du cinéaste continueront à lui reprocher la vacuité publicitaire de son style. Mais Kim Chapiron évite de regarder de haut son trio. (...). Il les décrit plutôt comme les victimes consentantes d'un système scolaire élitiste, encourageant l'exploitation de l'homme par l'homme.