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La Captive (The Captive)

Can. 2014. Thriller de Atom Egoyan avec Ryan Reynolds, Rosario Dawson, Mireille Enos. Huit ans après l'enlèvement de leur fille unique, un couple de Niagara Falls apprend que celle-ci serait la figure-appât d'un réseau de prostitution infantile. Sujet fort désamorcé par un scénario invraisemblable et boursouflé. Réalisation de métier. Musique envahissante. Distribution manquant d'unité. (sortie en salle: 5 septembre 2014)

13 ans +
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La Captive (The Captive)

13 ans + 13 ans +

Can. 2014. Thriller de Atom Egoyan avec Ryan Reynolds, Rosario Dawson, Mireille Enos.

Huit ans après l'enlèvement de leur fille unique, un couple de Niagara Falls apprend que celle-ci serait la figure-appât d'un réseau de prostitution infantile. Sujet fort désamorcé par un scénario invraisemblable et boursouflé. Réalisation de métier. Musique envahissante. Distribution manquant d'unité. (sortie en salle: 5 septembre 2014)

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Huit ans après l'enlèvement de Cassandra, leur fille unique, Matthew et Tina ont encore les nerfs à vif et vivent leurs vies séparément. Alors qu'elle, femme de chambre dans un hôtel de Niagara Falls, semble avoir perdu tout espoir, lui, à la tête d'une entreprise d'aménagement paysager en difficultés financières, poursuit ses recherches, en marge de celles des policiers qui, au moment de l'enlèvement, l'avaient soupçonné du méfait. La découverte, par ces derniers, d'une image d'un site web prouvant que Cassandra est vivante, ravive l'espoir des parents, rallumant également leur colère. La directrice de l'unité permanente de recherche des enfants kidnappés et son enquêteur principal leur apprennent en effet que la jeune fille, aujourd'hui âgée de dix-huit ans, serait la figure-appât d'un réseau de prostitution infantile. Ils ignorent cependant que son ravisseur, l'employé d'un homme d'affaires prospère proche du pouvoir politique, maintient Cassandra prisonnière dans une chambre forte dissimulée dans son sous-sol.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La première partie de THE CAPTIVE porte à croire qu'Atom Egoyan entend renouer avec son cinéma à l'étouffé (SPEAKING PARTS, THE ADJUSTER, ADORATION), avec démultiplication, en circuit fermé, d'écrans porteurs de sens. Hélas, le film tombe en panne de moteur au bout de trente minutes, sous l'assaut d'invraisemblances, de personnages caricaturaux, de développements boursouflés et d'allers-retours dans le temps artificiels. Sur un sujet rappelant À MOI SEULE de Frédéric Videau, Egoyan signe un scénario si prudent et édulcoré qu'il pousse l'audace jusqu'à idéaliser sa victime sans égratignures ni blessures à l'âme. La musique de Mychael Danna déboule sur les images comme un dix-roues sur la chaussée, afin de dicter les émotions. À croire qu'Egoyan ne fait pas confiance à la force d'évocation de sa mise en scène, pourtant très compétente. La distribution prestigieuse manque un peu d'unité, Ryan Reynolds n'ayant pas l'étoffe pour défendre le rôle difficile du père. En revanche, dans la peau de la mère éplorée, Mireille Enos tire bien son épingle du jeu.

Texte : Martin Bilodeau

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