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L'Empreinte

Can. 2014. Documentaire de Carole Poliquin, Yvan Dubuc . Réflexion sur l'influence, longtemps occultée et même niée, des Premières nations sur l'identité québécoise. Aspects intrigants mais arguments scientifiques parfois défaillants. Quelques répétitions et longueurs. Forme conventionnelle et statique. Présence agréable de Roy Dupuis dans le rôle du guide. (sortie en salle: 13 mars 2015)

Général
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L'Empreinte (L'Empreinte)

Général Général

Can. 2014. Documentaire de Carole Poliquin, Yvan Dubuc .

Réflexion sur l'influence, longtemps occultée et même niée, des Premières nations sur l'identité québécoise. Aspects intrigants mais arguments scientifiques parfois défaillants. Quelques répétitions et longueurs. Forme conventionnelle et statique. Présence agréable de Roy Dupuis dans le rôle du guide. (sortie en salle: 13 mars 2015)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Les Productions ISCA
Producteurs :
À travers des entrevues avec des historiens et des Amérindiens, le comédien Roy Dupuis explore l'identité québécoise et tente de démontrer qu'elle est le fruit d'un important métissage entre la culture des colons français et celle des Premières Nations. Jamais nommée, longtemps niée, cette influence serait toujours manifeste et visible dans les caractéristiques les plus fondamentales du peuple québécois. Ainsi, l'accent mis sur le collectif, le souci d'égalité, le "vivre et laisser vivre", la recherche du consensus, seraient des valeurs héritées des autochtones. Le film tente de démontrer que ces valeurs se répercutent dans le mode de fonctionnement de toutes nos organisations et jusque dans l'appareil juridique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Carole Poliquin (HOMO TOXICUS) et Yvan Dubuc ont le mérite de jeter un éclairage nouveau sur un sujet encore peu exploré. Malheureusement, l'originalité de leur propos ne trouve pas son pendant dans la forme, plus proche du reportage télévisé que du cinéma. En effet, les coréalisateurs enchaînent les entrevues avec les différents intervenants sans vraiment chercher à illustrer les commentaires de ces derniers. Un montage plus serré aurait par ailleurs permis d'éliminer certaines répétitions discursives et quelques longueurs. Enfin, bien que pertinente, la thèse présentée n'est pas assez solidement appuyée par des arguments scientifiques, anthropologiques et historiques pour être à même de convaincre les sceptiques. Reste que, avec sa force tranquille, Roy Dupuis guide agréablement le spectateur tout au long de cette quête d'identité.

Texte : Marie-Claire Dugas

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